Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans leur collectivité, les autorités locales de Tarambaly, commune rurale située à quelques kilomètres de la préfecture de Labé, ont mis un comité de veille pour traquer les malfrats. Le samedi 25 novembre dernier lors d’une patrouille nocturne, un jeune a été appréhendé en détention de chanvre indien et des armes blanches.
Après ce coup de filet réussi, le sous préfet de cette localité a autorisé l’emprisonnement du jeune au niveau du poste de police de la localité, avant de tenter par la suite, une négociation avec les parents de ce dernier pour sa libération, à en croire des indiscrétions.
Mais entre temps, les amis du mis en cause ont fait irruption dans ce poste de police et ont saccagé les lieux avant de libérer le détenu.
Interrogé, le sous préfet de Tarambaly a confirmé cette information et a avoué d’avoir entamé des négociations avec les parents du présumé délinquant, dans le but de le libérer.
Adjudant Mohamed Camara revient sur les fait.
<< Sous la demande des sages et la jeunesse, j’ai appelé une concertation. J’ai demandé aux chefs de districts et les chefs de secteurs de me fournir des éléments dans chaque secteur et dans chaque district. Ils m’ont envoyé ces éléments avec lesquels, ont fait la patrouille dans notre sous préfecture. Alors dans la nuit du samedi on a appréhendé un jeune nommé Mouctar qui détenait de chanvre indien et des armes blanches. Je l’ai emprisonné et le matin je l’ai autorisé d’informer ses parents. Ce n’est qu’à 10 heures, j’ai reçu les parents du mis en cause. Ils m’ont dit de les aider pour ne pas que je defère leur enfant, de s’entretenir ici et de comprendre. J’avais un rendez-vous à Labé, je suis allé là-bas. À 16 heures, mes éléments qui sont au poste de police, m’ont appelé pour me dire que celui qui est en prison, est sorti avec laide de ses amis qui sont venus défoncer la porte, cassé la fenêtre et l’ont sorti avant de frapper un agent.
À 17 heures, je l’ai fait savoir à ses parents.
Après j’ai dit maintenant, vous, vous restez là et vous allez essayer de retrouver vos enfants avant que je ne vous libère. Tant que les enfants ne viennent pas ils sont là. Ils sont là >>, a fait savoir adjudant chef Mohamed Camara.
Aux dernières nouvelles, nous apprennons que les parents du présumé délinquant seraient toujours en garde à vue sous l’ordre du sous préfet.
Depuis Labé Thierno Cherif Souaré pour lerenifleur224.com