Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a reçu ce vendredi 17 novembre 2023, les magistrats des différentes juridictions du pays. Il était question d’échanger avec ces hommes de droit sur les problématiques liées aux fonctionnement de leurs services.
À la sortie de ces échanges qui ont duré plus d’une dizaine d’heures,
Alphonse Charles Wright a expliqué les raisons qui ont prévalu à cette réunion de travail.
<< Nous avons reçu beaucoup de demandes d’interventions. On s’est rendu compte qu’il fallait discuter avec les magistrats, les chefs de greffe, mais aussi les huissiers de justice. Ça a été vraiment un sentiment de satisfaction par rapport au degré de mobilisation de ces magistrats. Ces échanges ont permis d’identifier les problèmes. Les engagements sont pris pour pouvoir améliorer les points à l’effet que les citoyens ne puissent pas souffrir>>, a-t-il déclaré.
Le garde des sceaux, s’est aussi prononcé sur le recrutement des magistrats en République de Guinée vu que certains sont appelés à faire valoir leur droit à la retraite dès la fin de cette année.
<< À partir du 31 décembre 2023, vous aurez 23 magistrats de la Cour suprême qui seront mis à la retraite. Quand vous prenez le ratio de magistrat par habitat, normalement c’est un magistrat pour 10 mille habitants. Nous sommes face à une population estimée à 12 millions, ça veut dire que le ratio est loin d’être satisfaisant.
Nous avons demandé l’autorisation de Monsieur le président pour que le département contrairement à des années passées, puissent recruter cette fois-ci 100 magistrats et 100 élèves greffiers. C’est déjà acté, ces magistrats sont en formation, ils vont accélérer leur formation théorique pour qu’ils se retrouvent le plus vite que possible au niveau de ces juridictions. Ça va atténuer le déficit>>, a-t-il exprimé.
Lors des débats, plusieurs responsables de juridiction sont revenus sur leurs difficultés liées au moyen de déplacement. Sur la question, Charles Wright répond en ces termes.
<< Dans la phase de la loi des finances 2024, des dispositions sont prises pour doter les juridictions des moyens de déplacement. Les magistrats ont leurs véhicules personnels, mais on ne peut utiliser ces véhicules là dans le cadre du service public. Ils ont besoin d’avoir des véhicules leur permettant d’accéder à des zones. C’est des problèmes qui sont posés, nous trouverons des solutions>>, a affirmé le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme.
Il faut dire que cette réunion de travail a connu la participation massive de tous les représentants des juridictions du pays.
Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com