Gestion de la chose publique : face aux administrateurs locaux, le ministre Mory Condé rappelle l’existence de la CRIEF
Durant deux jours, une rencontre de partage et d’appropriation des textes réglementaires avec les administrateurs territoriaux, directeurs et chefs de cabinet des régions administratives s’est tenue dans la salle de conférence du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.
À la clôture de ladite rencontre ce samedi 21 octobre 2023, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a mis l’occasion à profit pour rappeler les chefs de Cabinet et directeurs sur l’importance de leurs rôles dans la gestion de la chose publique.
« Nous leurs avons rappelé l’obligation de toute la procédure avant de procéder à la soumission d’un bon pour décaissement en faveur de tel ou tel service. Comme l’a dit le chef de l’État, la CRIEF n’a pas été mise en place que pour ceux qui ont géré antérieurement le pays, mais c’est pour nous qui gérons le pays et ce qui viendront gérer demain. Il ne faudrait pas que les gens se perdent en disant que le travail de moralisation de la chose publique engagé en Guinée, concerne seulement le passé, ça concerne le présent et le futur. » A t-il souligné avant d’ajouter :
« Nous leur avons aussi rappelé l’obligation pour eux du respect de la procédure et qu’aucune urgence ou pression de qui que ce soit ne devrait justifier une violation de la procédure dans l’exécution de leurs fonctions, au risque de se retrouver devant les cours et les tribunaux pour expliquer la non-conformité des actes posés en fonction de la loi. » A fait savoir Mory Condé.
De leur côté, les chefs de cabinet et directeurs se sont engagés aux respects des procédures pour éviter des poursuites judiciaires.
« Les engagements que nous prenons par rapport à la gestion publique, c’est que nous devons veuiller à tout pour que les choses se passent dans les règles de l’art pour ne pas qu’il y ait un détournement. Parce-que la CRIEF, est déjà là, quiconque détourne ou utilise les biens de l’État, qui ne soit conforme à la règle normal, il va répondre. » A déclaré Mamadou Mousliou Diallo, chef de cabinet de la région administrative de Faranah.
Désormais, les organes consultatifs seront placés sous leurs autorités afin d’améliorer le fonctionnement d’un certain nombre de structures à la base mais également de créer une certaine proximité avec les citoyens.
Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com