AG/UFR : les cadres du parti, invitent les journalistes à continuer le combat

Tous vêtus de bleu et blanc, ces militants et cadres de l’Union des Forces Républicaines, ont consacré cette journée à la commémoration en différé de l’an 65 de l’indépendance guinéenne.

À l’entame, le secrétaire général des jeunes du parti s’est accentué sur les actes violents subis par des journalistes lors de la dernière manifestation du SPPG.

« Ce qui nous touche actuellement, c’est ce qui s’est passé avec nos frères, nos amis de toujours, qui ont été violenté. Ils étaient dans la rue pour une simple manifestation pour réclamer leur droit et ils ont été violentés, arrêtés et conduits dans un commissariat. Au nom du bureau exécutif, c’est le lieu de dire que nous partageons votre peine et nous déplorons ces actes. » A déploré Ousmane Tolo Soumah.

Poursuivant, le secrétaire général des jeunes n’a pas manqué de magnifier les actions menées par les hommes de médias afin de faire régner la liberté de la presse.
Cependant, il a invité les journalistes à redoubler d’ardeur.

« Chers amis, vous avez défendu des valeurs et vous continuez de défendre des valeurs pour maintenir la liberté de la presse. Donc, soyez unis. Je sais qu’avec votre union, vous allez réussir ce combat. Ce n’est pas Mamadi Doumbouya qui a donné cette liberté de presse. Ce combat ne date pas d’aujourd’hui donc soyez courageux et continuez votre combat. Ne tremblez pas, vous êtes le quatrième pouvoir. » A t-il martelé.

Parlant de la gestion du pouvoir par le Comité National du Rassemblement pour le Développement, le secrétaire général des jeunes du parti UFR, parle de violation des textes juridiques par la junte.

« Ils ont violé leur charte et avec le chronogramme où en sommes nous jusqu’à date? À la CRIEF, où en sommes nous avec les montants déjà perçus? On ne comprend rien. Ils sont partis à Kankan pour interdire les manifestations, même situation à Conakry. Alors qu’à chaque arrivée de Mamadi Doumbouya, ils sortent pour manifester. Ce sont eux qui doivent donner l’exemple. Tant qu’ils ne donnent pas l’exemple tout en respectant les textes juridiques, ça serait très difficile pour les citoyens de les respecter. Ça sera de violation en violation. » Conclut Ousmane Tolo Soumah.

En outre, ces cadres de l’Union des Forces Républicaines comptent sortir dans les rues les jours à venir afin de réclamer la restitution de la résidence du président Sydia Touré mais également son retour au bercail.



Nagnouma Sanoh, pour lerenifleur224.com