Face aux médias ce jeudi 19 octobre 2023, le ministre porte parole du gouvernement a fait le compte rendu du traditionnel conseil des ministres présidé par le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
Selon Ousmane Gaoual Diallo, plusieurs sujets ont été débattus lors de cette rencontre.
Dans son briefing, le ministre porte parole du gouvernement a affirmé que le président Doumbouya a invité les membres du gouvernement à la responsabilité.
« Il a encouragé chacun à poursuivre les réformes structurelles qui sont engagées dans le cadre de la refondation de l’État. Et a aussi invité les membres du gouvernement à résister aux pressions sociales, familiales, ethniques dans la prise de décision. Il les a invité à être exemplaires à tout point de vue, tout en rappelant que la Cour de Répression qui est mise en place, la CRIEF, elle ne concerne pas que les membres des anciennes équipes dirigeantes. Elle concerne aussi ceux qui dirigent actuellement. Et qu’il n’y aura pas d’état d’âme pour qui que ce soit lorsque des malversations sont avérées. Il dit donc simplement que les ministres doivent faire attention à tous les actes qu’ils présentent et ces actes doivent obéir aux principes de neutralité et d’objectivité, parce qu’ils engagent l’État. » A t-il rapporté.
Sur la même optique, le ministre des postes, Télécommunication et de l’Économie Numérique, dira que le président de la transition a invité le ministre du Budget et celui des Finances, à faire le point sur les projets prioritaires par rapport au niveau de mobilisation des ressources financières, concernant les 44 projets présidentiels déjà édictés.
« Les ministres concernés vont diligenter un rapport dans les meilleurs jours, pour satisfaire aux interrogations du chef de l’État. Et Mme la ministre du Commerce a été également appelée pour faire la situation concernant le contrôle effectif des certificats d’investissement.
Vous savez, il y a des entreprises qui viennent en Guinée, qui s’engagent à faire des investissements, qui réalisent des dérogations. Il s’agit de vérifier est-ce que tous ceux qui rentrent dans ce cadre-là respectent effectivement les cahiers de charges auxquels ils se sont engagés, auquel cas faire en sorte que les dispositions contractuelles puissent être appliquées » A conclu le porte-parole du gouvernement.
Bountou Sylla, pour lerenifleur224.com