Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a promis, samedi 7 octobre, de venger cette « journée noire » pour Israël, la plus sanglante depuis le début de la guerre du Kippour il y a 50 ans, qui a coûté la vie à plus de 600 Israéliens, selon les derniers décomptes du ministère israélien de la Santé en milieu de journée dimanche. Le gouvernement précise qu’il y a « plus de 100 » prisonniers aux mains du Hamas. À Gaza, le dernier bilan fait état de 370 morts.
Israël a multiplié ce dimanche les frappes aériennes sur la bande de Gaza, au lendemain de l’assaut du Hamas sur son territoire. Une offensive qui a coûté la vie à « plus de 600 » Israéliens, selon les derniers décomptes du ministère israélien de la Santé en milieu de journée dimanche. « Plus de 100 prisonniers » israéliens sont également aux mains des hommes du Hamas. Un responsable du Bureau de presse du gouvernement ajoute à l’AFP que le nombre de morts « n’est pas définitif » et qu’on dénombre 2 000 blessés, dont 200 « dans un état critique ».
Du côté palestinien, le ministère de la Santé du mouvement islamiste a annoncé, dans l’après-midi de ce dimanche, que « 370 citoyens ont été tués et 2 200 autres ont été blessés ». Ces bilans vont sans doute encore s’alourdir car les combats continuent dans le sud d’Israël, où ils ont même gagné en intensité.
Les combats se poursuivent dans le sud d’Israël
Au cours de la nuit, les raids aériens des forces israéliennes ont visé des immeubles, des tunnels, une mosquée et les domiciles de responsables du Hamas dans la bande de Gaza. Dans le sud d’Israël, 24 heures après le déclenchement de l’offensive surprise du Hamas, des combattants du groupe islamiste palestinien continuent d’affronter les forces de sécurité israéliennes. D’après le porte-parole de l’organisation, des renforts seraient arrivés ces dernières heures.
Avec rfi