Mort de deux concubins à Coyah : le Procureur Almamy Sékou Camara, apporte des éclaircissements

À Coyah, un jeune a égorgé son amante ce dimanche 24 septembre 2023 à Kakoulimaya dans la sous-préfecture de Wonkifong. Il s’agit de Malick Sylla et de Bountouraby Camara tous originaires de la sous-préfecture de Moribaya, préfecture de Forécariah.

Selon les témoignages recueillis, la femme en question, a été assassinée par son petit ami avant que ce dernier ne se donne un coup de poignard au niveau du ventre, qui lui a aussi été fatal. Joint ce lundi 25 septembre 2023 par notre rédaction, Almamy sékou Camara procureur de la préfecture de Coyah a expliqué comment il a été informé de la situation.

« C’est un événement malheureux, déplorable qui est arrivé dans la nuit du 24 septembre 2023 au environ de 00h. Nous avons été téléphoniquement informés par le préfet qu’il y a eu découverte d’un corps sans vie dans le secteur de kakoulimaya Manguêta. Une équipe a été dépêchée pour aller s’enquérir des réalités. Arrivée à 10h 55 minutes, l’équipe a reçu non seulement le chef secteur des lieux lequel conduisait l’équipe vers une foule nombreuse, curieuse de trouver le corps de cette dame d’une vingtaine d’années et mère de deux enfants couchée dans le sang déjà égorgée par son petit ami qui s’est aussi éventré et également cherchait à s’égorger lui-même. Mais au moment où l’équipe faisait la descente sur les lieux lui il était entre la vie et la mort. Donc l’équipe en compagnie d’un médecin de l’hôpital préfectoral de Coyah, a eu à faire son travail. » A-t-il expliqué. 

Poursuivant, le procureur Almamy Sékou Camara a par ailleurs, expliqué les raisons qui ont prévalu à cette triste fin, à en croire les informations qu’il a reçu.

« Selon les informations requises, il s’agit d’un crime passionnel. Le monsieur vivait avec cette dame et qu’il aurait même proposé le mariage à la fille. Mais ces derniers temps il paraît que la fille ne voulait plus de ce mariage. Donc, c’est ce qui a amené le monsieur à ôter la vie à cette dame et se donner aussi la mort. Pour le moment aucune instruction n’est donnée pour récupérer les corps parce qu’au moment où je vous parle les parents de la fille sont retrouvés mais aucun parent de l’homme n’est encore retrouvé. A-ajouté le Procureur de la République près le TPI de cette préfecture

Il faut rappeler que les crimes passionnels sont devenus récurrents ces derniers mois en République de Guinée.

Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com