Manif du 5 septembre des FVG : ‘’ J’invite les deux côtés à se ressaisir’’ (Mamadou Sylla, UDG)

A une semaine de la marche pacifique annoncée par les Forces Vives de Guinée (FVG), les appels aux calmes se multiplient pour une sortie de crise. Les acteurs socio-politiques dénoncent non seulement la mauvaise gestion de la transition, mais aussi et surtout, le manque de visibilité sur le déroulement du chronogramme de la transition.

Interrogé ce mardi 29 août 2023 par la rédaction de votre quotidien électronique en ligne lerenifleur224, le président de l’Union Démocratique de Guinée, UDG, a indiqué qu’à partir du moment où, les mairies n’autorisent pas la marche, le peuple doit s’abstenir de tout mouvement.

« Vous savez à chaque fois qu’on annonce des manifestations, avant ça réussissait. Mais ces derniers temps, c’est très compliqué. Quand vous sortez désarmés sans rien et l’autre sort avec toute la force avec des canaux à eau, les fusils, ça veut dire que c’est très compliqué pour que la manifestation réussisse. C’est pourquoi à un moment donné, j’ai analysé, j’ai compris que c’est très difficile d’organiser la marche dans notre pays. Au moins, si l’autorisation est donnée par les différentes communes, il n’y a pas de problème. Mais s’il n’y a pas d’autorisation, je ne conseille pas aux gens de sortir en face des militaires, car ils sont très déterminés. » a martelé, honorable Mamadou Sylla.

Par ailleurs, l’ancien chef de file de l’opposant demande aux différentes parties de se ressaisir pour privilégier la paix dans le pays.

« Moi je veux la paix, donc j’invite les deux côtés à se ressaisir. Parce que quand le CNRD dit que les gens vont fêter les deux ans le 5 septembre prochain, et puis il y a l’autre camp qui dit qu’on va marcher aussi le 5 septembre, il y a forcément la peur dans le ventre. Ce qu’on peut dire des deux côtés, chacun n’a qu’à regarder la Guinée, qui nous dépasse tous. Avoir pitié du peuple, qui est là désarmé. Généralement, quand il y a des gaffes, malheureusement, c’est eux qui vont en pâtir les conséquences pendant qu’ils n’ont rien fait. » Conclut le président de l’UDG.





Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com