CNT : Les conseillers nationaux, adoptent la Convention de financement entre l’Association Internationale de Développement (IDA) et la République de Guinée pour un montant de 45.000.000 USD
Au cours d’une plénière tenue ce mercredi 23 août 2023 à l’hémicycle du Palais du peuple, les conseillers nationaux ont procédé à l’Examen et Adoption de la Loi d’autorisation de ratification de la Convention de financement entre l’Association Internationale de Développement (IDA) et la République de Guinée. Cette rencontre a réuni des membres du gouvernement et des différentes directions concernées.
Selon le rapport fait Par la ‘’Commission du Plan, des Affaires Financières et du Contrôle Budgétaire’’, relatif à la Convention de financement du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (HISWACA) présenté par la Rapporteuse Générale, Fatima CAMARA,
La Guinée a sollicité et obtenu de l’IDA, le financement du projet suscité, composé d’un accord-projet et d’une convention de financement soumis à notre appréciation selon les conditionnalités suivantes :
✓ Taux d’intérêt : 1,25% ;
✓ Commission d’engagement : 0,5% par an sur le solde non retiré ; à rappeler que selon les conclusions du PV de négociation, la Guinée sera exonérée du paiement de cette commission.
✓ Durée de remboursement : 50 ans, dont une période de grâce de 10 ans ;
✓ Date de clôture du décaissement du crédit : 15 décembre 2028.
Les activités de ce projet en Guinée, prévues pour un délai d’exécution de 5 ans, s’articulent autour des quatre (4) composantes suivantes :
1. Harmonisation et production des statistiques de base à l’aide de Méthodologies harmonisées pour 36 000 000 $ US. Cette composante vise à soutenir les organismes régionaux, afin d’améliorer la qualité et la comparabilité des statistiques, de renforcer leur promotion et leur coordination dans le domaine des statistiques.
2. Appui à la modernisation statistique, aux réformes institutionnelles, à l’amélioration de l’accès, de la diffusion, l’utilisation des données et au développement des ressources humaines pour 4 600 000 $ US. Cette phase consiste à soutenir les pays participants dans la production de statistiques en utilisant de nouvelles sources de données et de nouvelles méthodes de collecte, le soutien aux réformes institutionnelles, le renforcement des capacités humaines et la modernisation des statistiques, en vue de répondre au besoin sans cesse croissant de données ;
3. Soutien à la modernisation des infrastructures de technologie de l’information et de la communication du Système Statistique National (SSN) pour 2 100 000 $ US. Cette composante permettra d’acquérir des équipements informatiques et des logiciels statistiques, des engins roulants au profit du système statistique national, de l’Institut Nationale de la Statistique (INS), de l’Agence Nationale des Statistiques Agricole et Alimentaires (ANASA), des Bureaux de Stratégie et de Développement (BSD) et autres structures statistiques nationales tels que les observatoires. Un soutien à l’Institut National de la Formation et du perfectionnement est également envisagé ;
4. Gestion, suivi et évaluation des projets pour 2 300 000 $ US. Cette composante financera la gestion et la mise en œuvre du projet, y compris la gestion financière, la passation de marchés, les aspects environnementaux et sociaux, la communication, la planification, les audits, ainsi que le suivi et l’évaluation.
A la suite des réponses satisfaisantes fournies par les cadres des départements ministériels concernés, l’inter-commissions invite le gouvernement à faciliter l’accès aux données statistiques, en procédant à leurs production et publication régulières, à travers différents canaux de communication, tout en privilégiant la version électronique; assurer une meilleure coordination entre l’INS et les entités sectorielles en charge de la production des données statistiques; mettre en place une école nationale de statistique pour combler le manque de statisticiens qualifiés; élargir les enquêtes de l’indice des prix à la consommation aux marchés de l’intérieur du pays; prendre des dispositions idoines pour assurer une gestion efficace et efficiente des ressources financières du projet; faire participer le secteur privé guinéen dans l’exécution de tous les projets de financement; mobiliser à temps la contrepartie guinéenne; respecter les normes environnementales et sociales; mettre à la disposition de la représentation nationale, à travers sa « Commission Suivi des recommandations », le point d’exécution semestrielle du projet.
Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com