C’est un leader politique à la fois inquiet et déterminé à dénoncer un projet qu’il qualifie de dangereux qui s’est prêté aux questions de notre rédaction. L’ancien journaliste reconverti, accuse certains leaders politiques de la communauté Kissi d’être responsables d’un projet de mise en place d’une deuxième coordination.
Il attire l’attention des autorités de la transition sur ce qu’il considère comme un danger imminent qui guette le vivre-ensemble au sein de la communauté Kissi au-delà, la paix en Guinée.
« J’attire l’attention des autorités de la transition, particulièrement celle du Ministre Mory Condé sur un projet extrêmement dangereux des cadres de certains partis politiques dirigés par les leaders issus de la communauté des kissias de Guinée. Il y’a quelques jours ces politiciens se sont retrouvés à Matoto, précisément à Kendekaya pour remplacer l’actuelle coordination nationale des kissias par la force. Ils décident de passer à l’acte le 30 août. Il faut que le Ministre Mory les en empêche. C’est un projet que je trouve extrêmement dangereux pour le vivre-ensemble, pour la paix au sein de cette communauté dont je suis issu, par extension pour la Guinée. Mais, moi je mettrai tout en œuvre pour qu’il Il n’y ait jamais deux coordinations des kissias de Guinée tant que je vis.
Pour moi, une coordination d’une communauté est totalement apolitique, parce qu’elle un rôle moral. Elle doit être absolument neutre, donc équidistante de ses composantes pour qu’elle puisse œuvrer en toute indépendance lorsque ça ne va pas. C’est un danger imminent qui guette notre communauté». Alerte ce fils de cette communauté.
Le président du parti Rassemblement National pour le progrès de Guinée(RNPG), affirme que ce sont les cadres de certains partis politiques qui veulent se substituer illégalement à l’actuelle coordination nationale de la communauté kissi. Avant d’ajouter qu’il ne permettront à aucun politique de prendre en otage la grande communauté kissi.
« La vérité est que c’est un groupe de cadres de certains partis politiques dirigés par leaders politiques kissias qui sont à la manœuvre. Alors que le mandat de l’actuelle Coordination nationale des kissias court, ces politiques profitent des cas maladies qui touchent ses membres influents pour mettre en place illégalement et cyniquement une autre. Or, en être membre obéit des critères.
Mais c’est un petit groupe aux visées politiques qui ne connaît même que Kissidougou a douze Sous-préfectures et Guékédou en a onze. Pour une coordination sérieuse, il faut donc que toutes ces Sous-préfectures y soient représentées. Mais je les apprends que notre communauté est à respecter et elle est la troisième plus grande de la Guinée. Nous ne permettrons à aucun politique de la prendre de la traîner dans la boue par égoïsme ».Tranche Bella Kamano.