Les négociations entre le gouvernement guinéen, le patronat et le mouvement syndical, se poursuivent toujours à Conakry.
A date, si plusieurs points de revendications portés par les syndicalistes ont été acceptés par le gouvernement, celui portant sur l’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique, divise toujours les deux parties.
Le gouvernement tient mordicus à organiser un concours avant d’engager les enseignants contractuels. Le mouvement syndical quant à lui, demandent leur intégration sans condition à la fonction publique.
Une situation que déplore le Coordinateur National des Enseignants Contractuels de Guinée, que nous avons joint au téléphone ce mardi 15 Août 2023.
Selon Alseny Mabinty Camara, cette décision du gouvernement est inadmissible.
<< On ne peut pas comprendre, que ces enseignants qui ont accepté de servir la république pendant six ans, qu’on les demande de passer par un concours pour accéder à la fonction publique.
Le mouvement syndical a demandé d’intégrer tous les enseignants contractuels et les négociations se poursuivent. On attend de voir. >> A t-il indiqué.
Par ailleurs, le Coordinateur National des Enseignants Contractuels de Guinée, a regretté le non respect des clauses des différents contrats signés entre les enseignants contractuels et les collectivités locales.
<< Ces contrats n’ont pas été honorés à 100% par l’État, et nous demandons à ce que les arriérés de salaire soient payées. Car seuls trois mois sur douze, ont été payés. Nous demandons ensuite, à ce que les enseignants contractuels soient engagés à la fonction publique. >> A fait savoir, Alseny Mabinty Camara.
Moussa Dieng, pour lerenifleur224.com
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