Evaluation à mi-parcours : Pour nous, ce n’est pas une évaluation parce qu’une évaluation suppose… Charles Wright.
Après plus d’une semaine, les membres du gouvernement ont défilé à la Primature afin de présenter leur bilan à mi-parcours du mois de janvier au mois de juillet devant le comité d’Évaluation présidé par le Premier Ministre Dr Bernard Gomou.
Ce lundi 31 juillet 2023, dernier jour de cette opération, c’était au tour du garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’Homme de s’atteler à cet exercice. Alphonse Charles Wright accompagné de quelques cadres de son département a présenté son bilan, un bilan à mi-parcours qu’il qualifie d’échange. Pour lui, cet exercice est une réelle satisfaction dans la mesure où il permet d’identifier les problèmes qui pourront être corrigés dans le temps
« Nous avons reçu une lettre de mission de Monsieur le Premier Ministre, chef du gouvernement qui traduit la vision de monsieur le Président de la transition, chef de l’Etat, Chef suprême des armées, le Colonel Mamadi Doumbouya. Dont entre autres, déterminer les objectifs généraux et de réformes et également les objectifs spécifiques. Nous sortons très satisfaits de cette rencontre d’échange. Pour nous, ce n’est pas une évaluation parce qu’une évaluation suppose la mise en œuvre de l’ensemble de ce qu’on vous a donné, mais à mi-parcours, cela devient un échange. Echange pour identifier les problèmes qui peuvent être corriger, mais améliorer également les points forts dans l’intérêt de la lettre de mission qu’on confère à chaque ministre » a lancé dans son intervention à sa sortie de cette rencontre
« Aujourd’hui, le département de la justice est plus que satisfait car les résultats fixés à l’initial ont été largement atteints et que nous puissions encore aller au-delà de tout ce qui a été prévu pour l’année tout entière. Je crois que cette démarche doit être saluer et encourager » a soutenu Alphonse Charles Wright et d’indiquer que des recommandations ont été formulée dans ce sens
« Des recommandations allant dans le sens de revoir les outils d’évaluation, parce que chaque département ministériel a des spécificités et vouloir mettre le plan standard autour des départements peut fausser quelques données. Mais c’est une expérience en gestation, on ne peut qu’encourager Monsieur le Premier Ministre, encourager sa gouvernance parce que nous voulons vertueuse pour l’ensemble du peuple de Guinée. En tout cas, pour ce qui est de la justice, la réforme continuera et elle se poursuivra » a pris l’engagement le garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’Homme.
Le renifleur