Procès du 28 septembre : Le NDI compte accompagner la Guinée dans plusieurs domaine (Audience)

Après dix mois du lancement du procès des évènements douloureux du stade du 28 septembre par les autorités de la transition presque que sous fonds propre, le National Democratic Institute (NDI) a décidé d’apporter son soutien et son accompagnement à la Guinée dans la réussite de ce procès appelé par les médias internationaux le procès du siècle. Ce mercredi 12 juillet 2023, une importante délégation de cette institution est allée réaffirmer cette volonté au ministre de la justice et des droits de l’Homme Alphonse Charles Wright au cours d’une audience qu’elle a eu a la chancellerie

Mais avant qu’elle ne s’engage sur quoi que ce soit, l’institution spécialisée dans le domaine de l’organisation des élections veut se rassurer d’abord jusqu’où se situent les besoins dans ce processus. Christopher Fomunyoh, Directeur Régional Afrique au National Democratic Institute (NDI) l’a souligné à la sortie de cette audience

« Nous tenons tout d’abord à remercier le ministre de la justice des droits de l’Homme pour son soutien et son encouragement qu’il apporte au NDI qui est présent ici en Guinée depuis plusieurs années. Il (Charles Wright ndlr) fait partie des personnalités qui apprécient notre travail et qui encouragent notre staff, c’est pourquoi nous avons tenu à le remercier. Nous avons voulu l’informer du fait qu’en plus des activités normales du NDI, l’institut va se mettre aussi à accompagner le processus par rapport au procès du septembre » a déclaré aux médias présents Christopher Fomunyoh, Directeur Régional Afrique au National Democratic Institute (NDI)

A la suite de cet accompagnement annoncé, ce responsable du NDI a soutenu qu’il était important qu’ils rencontrent les autorités de la transition et les autres acteurs majeurs du soutien à ce processus afin d’être infirmé sur ce qui a été déjà fait dans la tenue ou l’organisation de ce procès pour en faire à leur part des recommandations

« Comment le NDI peut ajouter de la valeur à ce qui a été déjà pour ne pas réinventer ou faire les doublons des activités qui ont été déjà faites et suivies par d’autres acteurs de la place (…) Nous savons que l’Etat guinéen a beaucoup investi dans ce processus, nous savons également que les avocats, les magistrats, la société civile, les structures internationales comme la Fédération Internationale des Droits de l’Homme sont déjà très impliquées et ont beaucoup investis dans le processus. Donc, il est important que le NDI en tant que dernier arrivé puisse d’abord s’informer auprès des autres et aussi recueillir leurs suggestions. C’est à eu de nous dire par exemple des domaines où il y a encore nécessité d’appui pour voir si cela cadre avec les objectifs du NDI (…) ce qui est sûr, c’est que le NDI va se mettre aux côtés des autres pour accompagner la Guinée dans le suivi de ce processus »

Pour sa part, le garde des sceaux a indiqué à ses hôtes que plusieurs comités du procès seront à la disposition de NDI afin de mettre à œuvrer ce processus avant d’affirmer qu’un plan de huit (8) mois était établi dans l’organisation de ce processus

« C’était prévu pour huit (8) selon l’agenda et le budget qu’on avait. Mais nous nous rendons compte avec l’évolution qu’un procès tout comme d’ailleurs d’autres procès, il y a toujours un début qu’on peut identifier. Mais l’instruction du dossier jusqu’à la fin, personne ne saura mettre ça dans le temps pour dire que c’est à tel délai. Ce qui fait qu’il faut se projeter sur un nouveau budget de façon très urgente qui va prendre en compte la subvention des avocats qui sont aussi des acteurs majeurs de ce procès. Parce que nous estimons aujourd’hui que ce procès, c’est pour l’Afrique, pour le monde, pas seulement pour la Guinée, c’est pour des questions de droits humains. C’est que tout acteur qui intervient dans ce processus, mérite d’être accompagné » a fait savoir le garde des sceaux et d’ajouter

« Il y a des victimes qui ont besoin d’accompagnement, des magistrats qui ont besoin de la formation et le renforcement des capacités. Vous avez des avocats qui ont besoin de l’accompagnement financier par rapport à tout ce qui suit. Nous déjà, à notre niveau, des dispositions sont prises, comment accompagner tous les avocats par rapport à cela. Mais nous avons besoin surtout de l’appui des partenaires pour que nous puissions quand-même combler l’effort de l’Etat » soutient le ministre Wright.

Rama Fils, pour lerenifleur224.com