La FEGUIPAH lance   la campagne nationale pour la signature d’une pétition internationale en faveur de l’inclusion des personnes handicapées

Au cours d’une conférence de presse organisée ce mercredi 12 juillet 2023 par la Fédération guinéenne pour la Promotion des Associations des Personnes Handicapées (FEGUIPAH), cette association a mis l’accent sur les difficultés auxquelles sont confrontés les personnes en situation d’handicap. Durant cet échange avec les hommes de médias, la FEGUIPAH a lancé la campagne nationale pour la signature d’une pétition internationale en faveur de l’inclusion des personnes handicapées à 100 jours du sommet des nations unies sur les ODD (Objectifs du Développement Durable).

 Le Secrétaire Général de l’Union Guinéenne des Aveugles et Malvoyants (UGAM) est revenu sur les objectifs de cette campagne avant d’estimer que les droits des handicapées ne sont pas respectés.

 « Par rapport à l’objectif, il y’a deux cibles qui nous concerne, la première cible d’ici à 2030, il faut éliminer les inégalités entre le sexe dans le domaine de l’éducation et assurer l’égalité d’accès de façon vulnérable y compris les personnes handicapées, les autochtones, les enfants en situation vulnérable à tous les niveaux d’enseignement et de formation professionnelle. Cette première cible nous rappelle qu’il faut faire en sorte qu’on brise les barrières concernant les inégalités et qu’on favorise l’accessibilité d’accès à toutes les personnes handicapées, mais est-ce que ça sera respecté ?  Le premier aspect concerne aussi les conditions d’apprentissage, il faut rappeler que les conditions d’apprentissage dans les universités et les centres de formation professionnelle ne favorisent pas du tout l’égalité d’accès des personnes handicapées (…) vous remarquerez à tous les niveaux que les écoles ne sont pas inclusives, c’est un principe qui n’est pas respecté. Autres choses à signaler, c’est la discrimination fondée sur le handicap. Imaginez que vous mettez un enfant mal voyant dans une salle de classe et qu’il y ait des préjugés, alors que l’enfant à un droit d’acquérir les mêmes connaissances au même titre que les autres, il est de l’obligation de ce professeur de s’intéresser à cet enfant qui a le droit d’accéder à la connaissance, mais il ne le fait pas pourquoi ? Parce qu’il ya des préjugés dont ces enfants font face. » a fait savoir Bakary MANSARÉ.

De son côté, Aissatou Mali DIALLO, Trésorière de la FEGUIPAH pense que les autorités doivent s’engager pour la protection et l’engagement des obligations énoncées dans la convention relative aux droits des personnes handicapées.

 « Il faut rappeler aux autorités leurs engagements et leurs obligations vis-à-vis des personnes handicapées, on leur demande aussi de s’engager davantage sur l’accès aux soins de santé des personnes handicapées.  On demande aux autorités de s’engager sur la protection et l’engagement des obligations énoncées dans la convention relative aux droits des personnes handicapées. Dans les objectifs, il y’a une reconnaissance de l’handicap, mais il est important que nous les personnes handicapées et les organisations, qu’on s’intéresse aux objectifs pour voir réellement est-ce que les engagements et les obligations énoncé dans la loi dans la convention ont été pris en compte, c’est-à-dire de ne laisser personne à côté surtout les personnes handicapées. » a-t-elle conclu.

Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com