L’avocat de Charles Wright au FNDC : On ne peut pas prétendre être défenseur des droits de l’homme et fouler les règles de procédure aux pieds
Si le conseil de la partie civile continue de croire que le tribunal correctionnel de Dixinn est bel bien compétent de juger le ministre Alphonse Charles Wright, pour les avocats de ce dernier, cette notion est élémentaire pour un homme de droit. A la sortie du verdict du tribunal dirigé par le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara, Lancinet Sylla, l’un des avocats du garde des sceaux a tenu à rappeler ceci.
« C’est une image forte ! c’est une image mémorable pour notre état de droit. Nous retiendrons à jamais que le premier ministre de la République à comparaître devant une juridiction est M. Charles Wright. Le tribunal n’a fait que proclamer le droit. Pour pouvoir poursuivre un ministre de la justice pour des faits qu’il a commis en cette qualité, pour pouvoir poursuivre un Procureur Général pour des faits qu’il aurait commis en cette qualité, vous devez vous classer au moment de ces faits. » Rappel-t-il
Parlant de cette démarche de la partie civile, Me Lancinet Sylla n’est pas parti du dos de la cuillère.
« J’ai été surpris, abasourdi de voir un ministre de la justice traduit devant un juge correctionnel. Lorsqu’on se veut défenseur des droits de l’homme on doit être à l’avant-garde de la protection de ses droits. On ne peut pas prétendre être défenseur des droits de l’homme et fouler les règles de procédure aux pieds, c’est ce que M. Oumar Sylla et quatre autres avaient voulu faire et ça ne marche pas dans un état de droit et le droit vient d’être Proclamé. » S’est réjoui Me Lancinet Sylla, avocat de ministre de la justice
Cet avocat n’a pas manqué souligner l’absence de certains avocats de la partie civile comme l’on a l’habitude de le voir lors des audiences précédentes du FNDC. Pour maître Lancinet Sylla, ces derniers non juste pas voulu s’associer à cette procédure qui selon lui est mal engagée chose qui n’honore pas l’état de droit.
Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com