Badra Koné à propos du procès intenté par le FNDC contre Charles Wright : le recours à l’avis préalable du Conseil Supérieur de la Magistrature aurait été bénéfique dans cette affaire…
Il convient de souligner que l’avis préalable du Conseil Supérieur de la Magistrature aurait été nécessaire dans le cas présent, conformément à l’article 34 du statut particulier des magistrats.
Cela aurait permis d’assurer une évaluation approfondie de l’affaire, en accordant une attention adéquate à la fonction précédente de l’accusé en tant que Procureur Général près la Cour d’appel de Conakry.
Par ailleurs, en raison de sa qualité de ministre en fonction poursuivi, la compétence reviendrait à la Haute Cour de Justice, étant donné l’immunité de juridiction dont il bénéficie. Toutefois, il est important de noter qu’à ce jour, cette cour n’existe pas.
En considérant ces éléments, il est évident que le respect des procédures légales et l’utilisation des institutions établies sont essentiels pour garantir l’intégrité du système judiciaire et maintenir la confiance du public. En évitant les détours et en suivant les voies appropriées, on évite tout risque de politisation de l’affaire et on préserve la crédibilité du processus de justice.
En somme, le recours à l’avis préalable du Conseil Supérieur de la Magistrature aurait été bénéfique dans cette affaire, suivi d’une orientation vers la Haute Cour de Justice une fois qu’elle sera mise en place. Cela aurait permis une approche plus rigoureuse et transparente, tout en préservant les principes fondamentaux de l’état de droit.
Badra Koné, Président NGP