Marc Yombouno à la junte militaire : Nous avons pris le pouvoir par les urnes et nous allons le reprendre par les urnes.
Le RPG Arc En Ciel a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi a son siège national sis à Gbèssia dans la commune de Matoto. Ce samedi 10 juin, il était question pour les cadres et responsable du navire jaune de remobiliser les militants pour les futures échéances électorales. Le parti déchu au pouvoir à travers son bureau politique national veut vaille que vaille reconquérir le pouvoir qu’il a perdu le 05 septembre 2021. Marc Yombouno et Saloum Cissé ont à cet effet jeté des piques au Colonel Mamadi Doumbouya pour le fait d’avoir renversé leur champion pour un troisième mandat alors qu’actuellement lui-même est en train de côtoyer les présidents qui ont fait plus de trois décennies au pouvoir.
Bien que les cadres soient accusés de détournement de fonds et malversation financière, par la junte militaire tombeur de son leader le 5 septembre 2021, le RPG Arc En Ciel juge mal que Colonel Doumbouya et ses proches fassent pire de tout ceux dont il reproche à Dr Kassory et autres leaders du parti. Marc Yombouno, L’ancien ministre du Commerce sous l’ère Alpha Condé déplore qu’à ce jour le CNRD refuse les actes de déclaration de biens
« On nous a mis en mal même avec nos familles, avec la population, pour nous détruire, pour détruire le RPG. Ça ne peut pas aller ! il faut que maintenant que le peuple sache qui a quoi dans son compte, mais de leur (CNRD ndlr) ils ont refusé » lance l’ancien ministre
Marc Yombouno exhorte ainsi les militants à ne pas quitter le parti car estime-t-il, c’est le parti d’avenir de la Guinée
« Soyons dans les actions militantes, maintenons le cap, nous avons pris le pouvoir par les urnes et nous allons le reprendre par les urnes. Ça c’est clair ! on n’a pas d’autres soucis, on peut nous coller tout ce qu’ils veulent, mais nous, nous sommes républicains, nous attendons le lancement des choses, pour prouver que le RPG emportera le pouvoir » a soutenu ce proche d’Alpha Condé devant quelques poignées de militants.
Rama Fils, pour lerenifleur224.com