Procès des leaders du FNDC : le parquet requiert 2 ans de prison assorti de sursis.
Après des heures consacrées au débats de fonds, dans le cadre du procès de Oumar Sylla alias Foniké Manguè et Cie qui se poursuit au tribunal de première instance de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry, à l’après-midi de ce vendredi 09 juin, les plaidoiries et réquisitions ont débuté à l’audience.
Après avoir cité les dommages causés à l’Etat notamment la destruction d’édifice privé et public, l’agression de plusieurs forces de l’ordre par les manifestants lors de cette manifestation, l’agents judiciaires de l’Etat Christophe Labilé Koné a tenu pour responsable les organisateurs de ces manifestations à savoir Foniké Manguè, IBrahima Diallo et Saïkou Yaya Barry pour les dommages causés à l’Etat. Cependant Me Christophe Labilé Koné indique que pendant cette journée du 28 juillet 2022, il y’a eu 62 gendarmes blessés dont 14 graves, 29 agents de police blessés dont 14 graves, 28 pick-up de la CMIS endommagés dont un complètement brûlé et 15 talkie-walkies endommagés ont été enregistrés. Par conséquent, il demande le payement d’une somme de 20 milliards au préjudice de l’Etat guinéen pour réparation des dommages enregistrés car à en croire, par leurs faits et gestes , il y a eu des dommages pour lesquels on doit les tenir pour responsables.
En sa qualité du représentant du ministère public, Abdoulaye Babadi Camara substitut du procureur dans sa réquisition indique que cette manifestation a été émaillée de violences c’est pourquoi il sollicite quelques recommandations au tribunal.
« Mr le président nous vous recommandons de requalifier les faits de participation délictueuse à un attroupement au fait de provocation directe d’attroupement armée, et pour des faits de complicité des coups et blessures volontaires de ces activistes. Je réquisitionne également une condamnation de deux ans de prison assortie de sursis et au paiement d’une amende de deux millions » sollicite le substitut du procureur.
Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com depuis le tribunal criminel de Dixinn