Comme nous l’annoncions dans le précédent article, le procès des leaders du Front National pour La Défense de la Constitution (FNDC) a été ouvert ce jeudi 8 juin 2023 au tribunal de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry.
Accusé entre autres, de coups et blessures et entraves à la liberté de circulation, Ibrahima Diallo responsable des opérations du FNDC a rejeté toutes les accusations à son encontre.
« Je ne reconnais pas les faits, je n’ai rien à dire. » déclare l’accusé. Cependant l’activiste est revenu sur la procédure de son arrestation.

« Le matin du 30 juin 2022 j’ai été informé par une source que je dois être arrêté c’est ainsi j’ai informé mon avocat de voir le procureur afin de prendre les mesures nécessaires pour mon arrestation. Les agents ont débarqué avec des armes de guerre, ils m’ont dit qu’ils étaient là pour m’arrêter c’est ainsi j’ai appelé mon avocat ils ont échangé. Ainsi, il (Avocat ndlr) lui a confié que c’est le directeur de la DPJ qui leur a ordonné de procéder à mon arrestation (…) Je précise que notre arrestation a été illégale neuf (9) mois sans procès, chose qui est illégale » déplore Ibrahima Diallo.
Par ailleurs, Ibrahima Diallo indique qu’il se considère comme étant les otages du CNRD pour les empêcher de réclamer leurs droits c’est ainsi qu’il a été vite recadré par le président du tribunal Kabinet Keïta.
A la question de savoir où il était le 28 juillet, jour de manifestation relative à son arrestation Ibrahima Diallo répond :
« Je suis sortie dans l’intention de rejoindre le regroupement afin de participer à la manifestation mais malheureusement j’ai été empêché » indique-t-il.
Nous y reviendrons.
Ami Camara, depuis le tribunal Ad’hoc, pour lerenifleur224.com