C’est une information qui est survenue au cours de la journée de ce mardi. Pour la deuxième journée des épreuves de l’examen d’entrée en 7ème année, ce sont nombres de trois (3) présumés fraudeurs qui sont tombés entre les mains des autorités éducatives. C’est le délégué national envoyé depuis Conakry pour superviser le déroulement de cet examen national dans les régions de Kankan et de Faranah qui a mis le grappin sur ces présumés fraudeurs
Ils ont tous été pris au centre du lycée collège Morifidjan Diabaté, centre où d’ailleurs le lancement officiel de ces examens a été effectué ce lundi en présence de toutes les autorités administratives et éducatives.
Interrogé cet après-midi au commissariat central de la police urbaine sis au quartier Missira, où ont été conduits ces 3 personnes, Aboubacar Mandela Camara, coordonnateur, revient sur les circonstances dont il est parvenu à appréhender ces présumés fraudeurs.
« Depuis le 3 juin, je sillonne la région. En provenance de Siguiri donc, en cours de route à chaque que j’arrive au niveau d’un centre, je fais escale dans les écoles. A Kankan, arrivé au lycée Morifindjan, on appris dans l’un des deux 2 centres se trouvant au sein de cet établissement scolaire. Au niveau du deuxième centre, on a vu un monsieur à la devanture du secrétariat, on l’a interpellé, j’ai vu qu’il n’a pas de badge et il tremblait. D’interrogation en interrogation, j’ai vu dans ses mouvements que des choses étranges se trouvaient sous sa chemise. Je l’ai donc demandé, il dit qu’il s’appelle, Jean Mina Kamano, directeur du groupe scolaire Sékou Ousmane Kaba, sis dans la commune de Kankan. Je lui ai demandé de soulever sa chemise, il a commencé à demander pardon et j’ai insisté, on a pu soulever sa chemise et on a trouvé un bon paquet de feuilles comportant des traités du sujets d’ECM. », a-t-il indiqué.
Au commissariat central de Missira, deux autres individus nous ont été présentés comme étant aussi des présumés fraudeurs arrêtés aux alentours du même centre. Il s’agit de Joseph Leno, candidat au bac et Abdourahamane Sylla, enseignant de profession.
Répondant à la question de savoir quels sera le sort de ces présumés fraudeurs mis aux arrêts, le délégué national venu de Conakry pour inspecter cet examen du CEE en Haute Guinée, précise que
« Il y a un coordinateur juridique au ministère, c’est lui de connivence avec le ministre qui décideront après toutes analyses approfondies, s’il faille oui ou non, portez plainte auprès de la justice contre ces différentes personnes interpellées ».
Malgré des nombreuses dispositions prises chaque année, lors des examens nationaux, les cas de fraude ou de tentative de fraude n’en finissent pas dans les juridictions scolaires relevant de la Haute Guinée.
Karifa Kansan Doumbouya, pour lerenifleur224.com