Justice : Fonctionnement des Cours et Tribunaux, Charles Wright échange avec les procureurs et juges de paix du pays.

Le respect de la politique pénale et les difficultés des Cours et Tribunaux étaient au centre d’un échange ce lundi 22 mai 2023 à la chancellerie entre le ministre de la justice et des Droits de l’Homme et les procureurs généraux, les procureurs d’instance et les juges de paix.



Avant la détermination de la politique pénale des juridictions, il était nécessaire à en croire le garde des sceaux de rencontrer les magistrats du ministère public afin d’identifier les problèmes réels dont les juridictions sont confrontées. A l’issue des échanges, des décisions ont été prises comme celle de l’érection de plusieurs justices de paix en Tribunal de Première Instance.



« Avant la mise en œuvre de cette politique pénale, nous avons jugé nécessaire de faire appel à tous les Procureurs Généraux et les Procureurs de la République près les Tribunaux de Premières Instances à l’effet d’échanger et de comprendre quelles sont les infractions récurrentes au niveau de leur ressort. Quand vous prenez aujourd’hui le cas de Pita, parmi tant d’autres et toutes les affaires criminelles qui sont jugées à ce niveau, 95 % de ces affaires concernent les viols » déplore le ministre de la justice

Il faut de la cohérence au niveau de la politique pénale, soutient le ministre de la justice, des difficultés ont été aussi remonté au cours de ces échanges. Les procureurs généraux et d’instance y compris les juges de paix ont exprimé leurs besoins en termes d’équipement et de personnels. Des besoins qui vont être satisfaits à rassurer Alphonse Charles Wright

« Pour que le parquet puisse fonctionner très bien, il faudrait que le département de la justice crée toutes les conditions qu’il faut pour qu’ils aient ce qu’on appelle ordinateurs, des secrétaires, des greffiers » a souligné Alphonse Charles Wright

A la sortie de cette rencontre, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Mamou s’est dit satisfait.



« Nous sortons très informés sur nos rôles à juger surtout en matière d’état civil. Désormais, nous avons été informés et puisque la loi le dit, nous allons nous atteler désormais à contrôler nos communes dans l’établissement des actes d’Etat Civile. En plus de cela, nous sortons aussi très informés très informés sur le rôle sur le rôle que chacun à jouer dans son ressort judiciaire » a fait savoir Souleymane Kouyaté

Pour des besoins de service et de nécessités, plusieurs justices de paix comme celui de Boffa, Fria, Kouroussa et Dinguiraye ont été érigées en Tribunal de Première Instance.



Rama Fils, pour Lerenifleur224.com