Sékou Koundouno replique aux propos d’un ministre: Les badauds sont ceux qui ont renié leur engagement de prise de pouvoir le 05 septembre

Dans notre beau pays que certains individus veulent transformer en une société commerciale dont ils sont les seuls actionnaires, tout le monde connaît les badauds. Mais il ne serait peut-être pas inutile de soigner ceux qui semblent souffrir d’une amnésie avancée afin qu’ils sachent qui sont les badauds en Guinée. Les plus grands badauds sont ceux qui tuent des jeunes guinéens depuis 2010.

Les badauds sont ceux qui ont renié leur engagement de prise de pouvoir le 05 septembre 2021 et ont trahi la confiance des militants pro-démocratie assoiffés de démocratie, de liberté et d’état de droit.

Les badauds sont ceux qui ont tué des vingtaines de jeunes guinéens pour se maintenir illégalement et confisquer le pouvoir depuis juillet 2022.

Les badauds sont ceux qui imposent au peuple de Guinée un chronogramme de la transition taillé sur mesure qui leur assure une dilapidation de nos ressources; ce sont ceux qui ont tué et mutilé des jeunes à la fleur de l’âge.

Les badauds sont ceux qui ont tué à kouroussa, Bambeto, cosa, koloma, wanindara, sonfonia, hamdallaye, gnariwada.

Les badauds sont ceux qui volent nos richesses et envoient leurs enfants et femmes en Europe, au Canada et aux États-Unis unis, aux frais du contribuable guinéen.

Les badauds sont ceux qui dilapident les biens publics et s’offrent des appartements cossus à Conakry et à l’étranger depuis le 05 septembre 2021.

Les badauds sont ceux s’emparent de nos maigres ressources pour s’offrir des vacances avec leurs maîtresses au Maroc, au Sénégal, en France, au Canada, en Allemagne, en Tunisie ou ailleurs.

Les badauds sont ceux qui soutiennent les auteurs de crimes de sang.

Les badauds sont ceux qui vivent du produit de ces crimes économiques.

Les badauds sont ceux qui ont des modèles ou références des dictateurs dans des pays africains.

La justice guinéenne s’il n’était pas téléguidée et instrumentalisée, devrait se saisir d’office des dossiers de ces badauds qui circulent librement avec des mains ensanglantées pendant que des familles sont endeuillées, des acteurs politiques de l’opposition et de la société civile sont empêchés de sortir du pays.

Il est inutile de parler de justice tant que ces badauds ne répondront pas devant la justice.

𝗦𝗘𝗞𝗢𝗨 𝗞𝗢𝗨𝗡𝗗𝗢𝗨𝗡𝗢
𝗥𝗘𝗦𝗣𝗢𝗡𝗦𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗧𝗥𝗔𝗧𝗘𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗜𝗙𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗙𝗡𝗗𝗖
𝗠𝗘𝗠𝗕𝗥𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗙𝗢𝗥𝗖𝗘𝗦 𝗩𝗜𝗩𝗘𝗦
𝗠𝗘𝗠𝗕𝗥𝗘 𝗗𝗨 𝗥𝗘𝗦𝗘𝗔𝗨 𝗔𝗙𝗥𝗜𝗞𝗞𝗜