Les faits se sont produits à Kénien dans la commune de Matam et sont devenus viraux sur les réseaux sociaux en moins de 24 h. Selon les informations, C’est un soit disant Féticheur du nom de Seydouba qui, lors d’une danse folklorique (Farégnakhi) organisée dans le quartier à l’occasion du mariage d’un jeune du quartier le samedi dernier, a fait disparaître les organes génitaux miraculeusement de plusieurs jeunes qui s’y trouvaient sur place.
C’est dans ce cadre que notre reporter s’est rendu sur les lieux ce mardi 16 Mai pour recueillir les propos des victimes.
Interrogé sur la question, une des victimes revient sur les faits.
A l’en croire, tout est parti d’une discussion entre ce féticheur et les jeunes qui regardaient les miracles du féticheur.
« Quand il a commencé ses frasques surnaturelles, genre couper sa langue et cracher le feu, un des jeunes a dit : c’est faux ce que tu fais. Nous on ne croit pas à cela. Le féticheur a répliqué à son tour en disant : ok, attends tu vas voir. Soudain le jeune a perdu son organe génital. (…). Le jeune qui a perdu son organe génital n’est pas la seule victime. Une dizaine de personnes sont aujourd’hui victimes du fait du féticheur en question, même des hommes mariés. Dans tout ça, le féticheur dit qu’il n’a plus le pouvoir de ramener les organes génitaux de ses victimes. Ce qui cause des angoisses et des pleurs dans le quartier Kénien », a narré l’une des victimes.
A en croire le chef du quartier qui déclare qu’il a été informé à la dernière minute, le féticheur en question serait détenu à l’escadron mobile numéro 3 de Matam où l’accès a été refusé aux journalistes.
« C’est ainsi qu’on a parlé. Il m’a dit que mon maître est en train même de les soigner, il en a même soigné certains. Je l’ai dit je ne prends pas ça en compte, je viens même de chez mon chef secteur que nous n’avons pas cela en compte. Et, il m’a dit là-bas que la famille s’est retrouvée, que donc ils vont envoyer les enfants dans un lieu discret afin que le maître aille les rencontrer pour trouver une solution au problème. C’est ce que Seydouba m’a dit à l’escadron. Du côté des différentes parties, j’ai difficilement pu avoir un des enfants alors, ils disent qu’ils vont se retrouver dans un lieu discret qu’ils vont trouver la solution au problème avec la famille » relate le chef du quartier de Kénien Aboubacar Capi Camara.
Pour le moment, les victimes attendent le retour de leurs organes génitaux, et comptent sur la bonne volonté des personnes de bonne volonté notamment le président de la transition afin qu’ils soient rétablis dans leurs droits.
Ami Camara, pour Lerenifleur224.com