Silence du Barreau sur les violences commises sur l’axe : Le Barreau intervient, lorsqu’un avocat ou une organisation… Me Mounir Houssein Mohamed

Le Barreau de Guinée lors de sa conférence hier jeudi a annoncé le boycott de toutes les audiences lundi prochain en guise de protestation de ce qu’il qualifie d’instrumentalisation de l’appareil judiciaire ces derniers temps. Au-delà de cela, plusieurs citoyens sont sortis du silence pour dénoncer cette position estimée de deux poids, deux mesures prises par les avocats de Guinée ce jour alors qu’auparavant, plusieurs exactions se sont faites notamment sur l’axe Hamdallaye- Kagbèlen sans aucune réaction de l’entité dirigée désormais par Me Mamadou Souaré Diop.

Pour apporter une précision à cette situation ou accusation, Me Mounir Houssein Mohamed a indiqué que le Barreau de Guinée n’intervient que lorsque le droit d’une personne ‘’Victime’’ est empêché conformément à la loi. Même s’il soutient que sa réponse sur cette problématique n’engage aucunement le Barreau



« Je ne pense pas qu’il ait eu à ce jour une situation ou un audite de ce qui s’est passé jusque-là et de la part du gouvernement, de la part des partis politiques ou des forces vives mettant en exergue les circonstances dans lesquelles, je parle d’une situation générale pas certains cas particuliers les différentes violations de droits de l’Homme seraient intervenues. Mais je me souviens tous cependant que le Barreau a plusieurs reprises a eu à faire des déclarations. Le Barreau ne peut pas se substituer aux personnes qui sont chargées d’assurer la défense personnes qui sont des victimes de ce qu’on pourrait appeler à tort ou à raison des violations des Droits de l’Homme et qui aux premiers chefs sont chargées d’assurer la défense des intérêts des personnes qui sont concernées par ces violations » explique-t-il et de soutenir que :

« Le Barreau intervient lorsqu’un avocat ou une organisation quel que soit chargé d’assurer dans les conditions définies par la loi, la défense des intérêts d’une personne se disant victime est empêchée de le faire. Là il ne s’agit plus de savoir qui a tort qui a raison, peu importe, il s’agit pour le Barreau de se lever pour que chacun puisse exercer et exprimer librement ce qu’il pense » a soutenu Me Mounir Houssien Mohamed



Plus loin, cet avocat dans sa conclusion, soutient que les droits de l’Homme ne sont pas une question de nationalité, mais une question inhérente à la vie humaine.



Rama Fils, pour Lerenifleur224.com