Dialogue FVG et Gouvernement : Nous souhaitons que tout le monde soit autour de la table parce que nous sommes en train de parler de la Guinée. Déclare Dr Faya Millimono.
Le leader du Bloc Liberal s’est exprimé ce mercredi 22 mars 2023 au lendemain du début de dialogue entre les Forces Vives de Guinée et les autorités de la transition sous la médiation des religieux. A l’entame, Dr Faya Millimono a félicité les chefs religieux pour leur démarche mais aussi la main tendue des autorités actuelles qui après tout depuis le 05 septembre 2021 déclare-t-ils ont dit qu’aucun guinéen ne sera laissé derrière en invitant tout le monde autour de la table.
Dr Faya Millimono a pointé du doigt la façon de revendiquer les libertés publiques des leaders politiques qui ont auparavant dirigé le pays et qui souhaiteraient en dépit de tout descendre dans les rues afin de résoudre les problèmes en lieu et place d’un dialogue autour de la table.
» L’exercice des droits et liberté dans notre pays a endeuillé notre pays pendant trop longtemps. Nous avons dans les Forces Vives dont on parle aujourd’hui, un ancien chef de l’Etat, nous avons des anciens Premiers Ministres qui a un moment donné de leur passage au gouvernement ont interdit les manifestations parce qu’il y a avait un risque. Si aujourd’hui, on créait un débat autour de la façon d’exercer les droits et libertés dans notre pays, sans qu’on ne soit obligé d’envoyer un de nos compatriotes au cimetière, je crois qu’on bénéficierait de l’expérience de ces anciens Premiers Ministres et de cet ancien chef de l’Etat. Mais au lieu de le faire, on a fui la table et on veut autre chose. Et c’est pour cette raison qu’il faut continuer à encourager les religieux pour les efforts qu’ils sont en train de fournir. En ce qui nous concerne, nous souhaitons que tout le monde soit autour de la table parce que nous sommes en train de parler de la Guinée » a soutenu le patron du BL
Parmi les préalables exigés par les FVG figure l’abandon des poursuites contre les leaders politiques et acteurs de la société civile. Dr Faya Millimono les juges assez graves car il estime que les questions judiciaires doivent se discuter dans les cours et tribunaux afin d’instaurer un Etat de droit toujours clamé par ces mêmes leaders.
Rama Fils, pour Lerenifleur224.com