L’axe Conakry-Dakar se renforce judiciairement à travers un atelier d’échanges d’expérience et de renforcement des capacités des magistrats de la Cour Suprême de Guinée et celle du Sénégal. Débuté à Coyah ce lundi 13 pour finir le 17 février, il permettra à ces magistrats des deux pays de débattent sur 17 thématiques dans le domaine judiciaire comme la recevabilité du pourvoi en cassation, le recours pour excès du pourvoi, la procédure de référé et les techniques de rédaction des rapports des conseillers pour ne citer que ceux-là.
C’est la garde des sceaux, ministre de la justice et des droits de l’Homme qui a présidé ladite cérémonie. Cet atelier initié par les autorités judiciaires de la République de Guinée est la suite logique à Dakar de la visite des magistrats guinéens il y a quelques mois. Pour le Premier Président de la Cour Suprême de Guinée, le but de cet atelier est de permettre à l’ensemble des magistrats des deux pays frères à mieux se familiariser avec la technique de passation.
« Nos responsabilités sont si immenses que nous sommes constamment partagés entre les attentes des demandeurs de droits et la mise en cause continue. Aussi, je vous exhorte à participer pleinement au débat pour vous permettre de vous appropriés des bienfaits de cet atelier d’échange qui procède la formation continue » a souhaité Fodé Bangoura
Représentant le premier de la Cour Suprême du Sénégal, Abdoulaye N’Diaye, le président de la chambre administrative de la Cour Suprême du Sénégal s’est réjoui de l’organisation de cette rencontre pour les deux juridictions qui pour lui, permettra à coup de promouvoir la coopération entre les deux nations
« La présente rencontre est l’occasion pour nos deux hautes juridictions, d’échanger, de partager nos expériences respectives, d’évaluer nos réussites et de passer en revue nos contraintes. C’est raison pour laquelle, l’organisation des activités phares de ces échanges qui tournent autour des missions de nos deux hautes juridictions doivent contribuer à les rendre plus performantes et plus efficiente » déclare ce magistrat sénégalais
Le garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’Homme, présidant la rencontre a apporté le soutien et l’accompagnement du département qu’il dirige à cette démarche de la Cour Suprême.
« Pour que désormais la Cour Suprême puisse corriger les points d’affaiblissement pourquoi pas profiter de cette occasion pour créer une plateforme d’échange continue entre les hauts magistrats des deux pays pour permettre d’échanger de manière intelligente sur des questions de procédures, puisqu’avant amont et en aval, nous sommes tous des magistrats soumis à des obligations professionnelles et des serments » a fait savoir le ministre de la justice Alphonse Charles Wright
Le déficit de personnel à la Cour Suprême de Guinée a été l’un des points évoqués dans l’allocution du ministre de la justice. Pour Charles Wright d’autres compétences externes pourront bientôt combler ce déficit.
M2K, pour Lerenifleur224.com