Le corps démembré de Mamadou Maladho Diallo retrouvé sur les rails derrière la grande mosquée Fayçal.

C’est ce vendredi 10 février tôt le matin que le corps de Mamadou Maladho Diallo a été retrouvé par les passants. Il serait probablement percuté par un train la veille sur cet endroit à en croire plusieurs témoins. L’acte s’est déroulé sur les rails derrière la grande mosquée Fayçal de Conakry sur l’autoroute fidèle Castro.

Selon les témoignages que nous avons recueillis sur les lieux, la victime serait l’un des déguerpis qui habitait le bloc des professeurs.

« Ce matin de bonheur nous avons été alertés par la cellule de transmission et d’intervention du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, suite à une découverte de cadavre au niveau de la grande mosquée Fayçal de Conakry. Arrivée sur les lieux, avec les APTS de Dixinn, la médecine légale et le commissariat urbain de Mafanco, aussitôt nous avons alerté le Procureur de la République sur ce cas (nous avons trouvé un corps démembré sur les rails, il s’agit de savoir est ce que c’est un dépôt ou autre chose). Alors le procureur nous a instruit d’appeler la protection civile pour le transport du corps à la médecine légale. Heureusement c’est un corps qui est identifié, un Mr qui a été déguerpis au bloc des professeurs, son frère est là, et qui est venu ériger le domicile le long des rails ici. Tout à l’heure sur instruction du procureur nous amenons le corps de la victime à la médecine légale pour des fins d’autopsie ». Explique N’Diaye Mohamed, commissaire principal de police responsable de la police technique et scientifique.



Sans savoir quand l’accident s’est déroulé, le jeune frère du défunt Abdoulaye Djibril Diallo en larme nous confie ceux-ci.

« Je ne savais pas qu’il passait la nuit ici, c’est un handicapé. J’avais décidé de l’envoyer à Kindia si je gagnais de l’argent même si c’était de force. Dès fois, il passait la journée ici à côté de ses amis handicapés, il est marié mais pas d’enfant. » A-t-il fait savoir.

Il faut rappeler que ces personnes habitants aux bordures des rails ont été mainte fois sommées par le l’Etat afin de libérer cet endroit, sauf que jusqu’à nos jours, ces personnes s’entêtent à rester sur les lieux.





Mimi Bangoura, pour Lerenifleur224.com