Destruction de l’environnement à Siguiri , le vice-président de la délégation Spéciale
révèle enfin les causes
Sur le site de l’exploitation des mines quelquefois de façon illégale dans le district de Tinkoba relevant de la préfecture de Siguiri, le vice-président de la délégation Spéciale de cette localité Souleymane Koïta a évoqué quelques causes menant à la destruction anarchique de l’écologie.
Devant le ministre de la justice et des Droits de l’Homme en visite également sur le site, ce responsable local a révélé que l’utilisation des machines po clins serait l’une des principales causes de la destruction de l’environnement
<< Nous avons mis un plan d’action d’urgence qui portait sur des éléments dont l’essentiel est la question de l’environnement. Nous avons tenu le conseil ordinaire avec l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus du développement de la commune urbaine, les responsables des districts et quartiers et des secteurs ont participé au dit conseil. Il était question d’explorer les différentes causes de la destruction de l’environnement à Siguiri. La cause la plus marquante c’est l’utilisation des machines poclaines dans l’exploitation artisanale, illégale et anarchique, ce qui détruit complètement notre environnement >> a-t-il relevé et d’ajouter en ces termes
<< Puisque les mines ne font pas parties des compétences que l’Etat a transféré aux collectivités, il est de notre plein devoir d’interpeller l’Etat si cette exploitation affecte l’environnement, chose qui n’est pas dans l’inter de la population. Nous avons compris déjà que l’Etat était déjà en cours de route et que l’Etat a entendu notre cri de cœur et aujourd’hui l’Etat a décidé de mettre fin à cette exploitation anarchique. Nous recevons le ministre ici c’est une satisfaction pour l’ensemble des conseillers et nous avons espoir que les instructions données par monsieur le ministre à ces différents Procureurs porteront fruits et que dans les prochaines jours l’environnement de Siguiri va être protégé >> a déclaré Souleymane Koïta
Quant au ministre de la justice et des Droits de l’Homme Alphonse Charles Wright, il a fait savoir que les machines saisies dans cette explication artisanale et industrielle des mines seront au terme des procédures déclarées patrimoines de l’État.
Le Renifleur, depuis Siguiri