Exclusion de Salifou Camara : Les secrétaires généraux des sections communales de Conakry dénoncent une décison illégitime de la CNTG (Déclaration)
La Fédération Syndicale Professionnelle de l’Éducation (FSPE) est en pleine tourmente. Ce jeudi 13 mars 2025 dans une déclarationdont copie est parvenue à notre rédaction, les secrétaires généraux des sections communales de Conakry ont rejeté avec fermeté la récente déclaration d’un membre de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG) excluant Salifou Camara du mouvement syndical.
Dans cette déclaration conjointe, ils dénoncent cette exclusion comme étant illégitime et motivée par des intérêts personnels. « L’auteur d’une telle déclaration est dans l’égarement », peut-on lire. Ils rappellent que la FSPE est une organisation indépendante, et non la propriété d’Amadou Diallo, figure syndicale controversée.
Les signataires de la déclaration rappellent que Salifou Camara a été élu démocratiquement par les enseignants et que seule la base syndicale a le pouvoir de décider de son maintien ou de son exclusion. Ils considèrent l’organisation d’un congrès partiel par la CNTG comme une ingérence inacceptable dans les affaires de la FSPE.
Ils accusent également Amadou Diallo d’agir par intérêt personnel, motivé par un esprit « clanique, cupide et égoïste ». Ils l’interpellent sur l’usage des subventions destinées aux structures syndicales, mettant en doute sa gestion financière.
Ci-dessous ladite déclaration
Selon les secrétaires généraux des sections communales, cette exclusion de Salifou Camara s’expliquerait par son opposition passée à Amadou Diallo lors du dernier congrès syndical. « Il faut l’éliminer à tout prix », dénoncent-ils, soulignant une tentative d’écarter un concurrent gênant.
Enfin, ils remettent en question la légitimité d’Amadou Diallo à diriger encore le mouvement syndical, rappelant qu’il est en poste depuis près de 30 ans et qu’il est désormais retraité.
« Nous demandons purement et simplement son départ du mouvement syndical guinéen », concluent-ils.
Cette crise met en lumière les tensions internes qui secouent le syndicalisme guinéen et pose la question de la démocratie au sein des organisations syndicales.
Par Rama Fils, pour ́lerenifleur224.com