Cellou Diallo risque-t-il la prison une fois au pays? La réponse surprenante d’Ousmane Gaoual Diallo sur rfi
Dans une déclaration sur les ondes de RFI ce jeudi 9 janvier 2025, Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Transports et porte-parole du gouvernement guinéen, s’est exprimé sur la situation des leaders politiques actuellement à l’étranger.
Il a fermement affirmé qu’aucun d’entre eux n’est interdit de revenir en Guinée, à l’exception de l’ancien président Alpha Condé, poursuivi officiellement par la justice.
« Aucun leader n’est interdit de venir en Guinée. (…) Cellou Dalein Diallo (leader de l’UFDG, ndlr) ne fait pas l’objet de poursuites judiciaires en Guinée. Rien ne les interpelle », a-t-il déclaré, évoquant également d’autres figures politiques telles que Lansana Kouyaté, Ousmane Kaba ou encore Dr Faya Milimono. Selon lui, plusieurs leaders politiques restent en Guinée et critiquent librement le gouvernement sans subir de représailles.
Le ministre a toutefois dénoncé ce qu’il perçoit comme une stratégie visant à faire croire que certains leaders à l’étranger seraient persécutés.
« Ce qui est négatif chez eux, c’est de faire croire qu’ils font l’objet de persécutions au point qu’ils sont à l’étranger ou qu’ils font l’objet de poursuites judiciaires. »
Interrogé sur le cas particulier de Cellou Dalein Diallo et sur la possibilité qu’il soit emprisonné s’il rentrait en Guinée, Ousmane Gaoual Diallo a répondu
« Je ne sais pas s’il ira en prison, mais si la justice estime qu’il doit être questionné, il ne doit pas se dérober. Il doit accepter d’être questionné et de donner sa part de vérité. »
Le porte-parole a insisté sur le respect des institutions judiciaire
« On ne peut pas vouloir une justice indépendante et autonome, et en même temps refuser de se soumettre à ses convocations. » Il a rappelé que M. Diallo faisait partie des premiers leaders à saluer le déroulement du procès historique du massacre du 28 septembre, mené par la même justice guinéenne.
Décryptage de Rama Fils, pour lerenifleur224.com