La déception est indescriptible pour les athlètes et staff technique qui étaient dans l’ultime mission avant Maroc 2025. Malheureusement ce but assassin avec un arbitre Zimbabwéen d’une rare espèce, le Syli national de Guinée s’est agenouillé à Dar-Es-Salam avec plusieurs tortures morales qui parfois n’ont pas épargné des journalistes sportifs qui étaient du voyage. Ce calvaire qui a conduit à la chute brutale du tricolore guinéen en Tanzanie est d’ordre local avant probablement d’être continental. Ensemble arrêtons–nous sur la question Infrastructurelle, aucun stade homologué, depuis sa mise à disposition le stade de Nongo à accueilli plus de concerts que de matchs de foot. Que dire du stade du 28 Septembre avec des travaux interminables.
Après 66 ans d’indépendance où est l’effort de l’Etat guinéen dans ce domaine ? Pire au sein des postes décisionnaires de la CAF avons-nous des cadres là-bas ? L’explication est simple au regard des faits qui ont concouru à cette rencontre .Comme pour dire ce que ma présence peut apporter, mon absence ne peut peser. Alors que beaucoup de guinéens ont été empêchés par des combines malsaines dans la sphère du football national à siéger au sein de la Confédération Africaine de Football. Cela montre qu’en Guinée on se mange entre nous et l’Afrique aussi nous broie. Au niveau de l’administration fédérale combien de membres dont les relations dans le football ne dépassent pas la préfecture de Coyah se targuent d’être dirigeants à la FEGUIFOOT. La flamme du mal est d’abord interne, le Syli national a joué ses éliminatoires longtemps au Maroc et maintenant en Côte d’Ivoire comme si le pays était le » Soudan « . Vous imaginez le Mali en transition comme le nôtre sort (5) stades des ténèbres. Alors qu’ici tout est politique et des faux artistes soutenus par le contribuable guinéen. Le Syli a perdu, parce qu’il a joué contre toute une nation entière, par contre lui il est allé seul sans une nation derrière. Autrement dit ce qu’il est difficile de rivaliser avec un pays qui valorise son football. Pour preuve la Tanzanie est en train de devenir la nouvelle attraction du football Subsaharien. J’oubliais même au niveau de la commission des arbitres de la CAF, un seul guinéen à la tête là-bas lui aussi aurait été combattu en Guinée avant d’aller siéger. Ce peuple et ce pays sont entièrement à part. Il est grand temps qu’on métamorphose nos failles en force. Les Comores sont un exemple d’organisation, le Benin également pour ne citer que ces pays. Je sais une chose, Michel Dussuyer et son staff technique ont prouvé que s’ils étaient aussitôt arrivés le Syli de Guinée aurait été sur une dynamique royale pour le royaume chérifien. D’ici là que chacun s’attèle en ce qui lui concerne pour la bonne relance du football guinéen tant sur le plan le local qu’à l’international.
Mathé Bah