Tidiane Sow réagit au communiqué du parquet général : ” IIs doivent se focaliser sur l’imam et me laisser tranquille”

Accusé d’avoir délibérément diffusé de fausses informations dans les médias, jetant le discrédit sur le parquet général près la Cour d’appel de Conakry et atteignant l’honneur de l’institution judiciaire, Tidiane Sow a décidé de briser le silence. Cette polémique est née suite à la libération sous contrôle judiciaire de l’imam Elhadj Nouhou Diallo, un inculpé dans une affaire sensible.

Dans une interview accordée à notre rédaction ce mercredi 6 novembre 2024, Tidiane Sow, oncle de la victime présumée, une élève mineure qui aurait été violée et contrainte à un avortement, a exprimé son incompréhension at sa déception. II s’étonne que le parquet s’en prenne à lui au lieu de se concentrer sur le prévenu, qu’il considère comme une menace pour sa sécurité et celle de sa famille.

<< Il faut qu’il retourne en prison. La justice doit faire son travail pour déterminer si l’imam est coupable ou non, car tant qu’il est libre, nous ne sommes pas en sécurité. Nous sommes voisins, il a les moyens de nous nuire. Depuis sa libération, il est actif sur les groupes WhatsApp et parle de nous alors que nous avons une malade à l’hôpital », a-t-il expliqué. Tidiane Sow s’interroge sur les motivations de la justice:

<< Qui a libéré l’imam? Sur quelle base? Le parquet m’accuse, mais moi je ne fais que me demander comment être tranquille sans expliquer aux Guinéens ce qui se passe. Il critique également la décision de libérer l’imam tout en maintenant le médecin en détention, estimant que cela pourrait lui causer des ennuis similaires à ceux de Nouhou Diallo. « Ils doivent se focaliser sur l’imam et me laisser tranquille. Mais si le tribunal veut me remplacer par l’imam, alors c’est le murmure qui circule. Pour nous soulager, ils auraient dû garder l’imam en détention et permettre à la jeune fille de se rétablir. >>

Pour l’instant, Rougui, la jeune fille concernée, est prise en charge au CHU de Donka, selon les précisions de son oncle.

 

 

 

Par Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com