Arrestation du Colonel Claude Pivi : La touche de Yaya Kairaba Kaba, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme

Son implication personnelle aurait permis aux forces de défense et de sécurité des deux pays (Guinée et Liberia) de mettre le grappin sur l’ancien ministre chargé de la sécurité présidentielle, le Colonel Claude Pivi, plus connu sous le surnom de ‘’Coplan’’. Ce dernier a été appréhendé par les services de police libériens dans un village frontalier entre le Liberia et la Guinée. Cette arrestation fait suite à un mandat d’arrêt émis par le Tribunal Criminel de Dixinn, qui avait condamné Claude Pivi à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 25 ans. Il a été reconnu coupable dans le cadre du procès des évènements tragiques du 28 septembre 2009.

Le Colonel Pivi, en fuite depuis le 4 novembre 2023, avait échappé aux autorités grâce à une opération menée par un commando armé dirigé par son fils, Verny Pivi. Après dix mois de cavale, c’est finalement Interpol, en collaboration avec le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, qui a réussi à mettre fin à cette traque. Le parquet de Dixinn, sous la direction efficace du ministre de la Justice, El Hadj Yaya Kairaba Kaba, a joué un rôle déterminant dans la coordination de cette opération d’envergure.

Cette arrestation représente un nouveau succès pour le ministre Kaba, connu pour son engagement sans faille en faveur de la justice et des droits de l’homme. Depuis sa prise de fonction, il a déployé tous les moyens nécessaires pour que justice soit rendue, démontrant ainsi son efficacité dans la lutte contre l’impunité. Il convient de rappeler qu’en 2016, alors qu’il était avocat général près de la Cour d’Appel de Conakry, Elhadj Yaya Kairaba Kaba avait déjà marqué l’histoire en procédant à l’extradition d’Aboubacar Sidiki Diakité, alias “Toumba”, également impliqué dans les événements du 28 septembre 2009.

Cette récente arrestation ne fait que confirmer l’engagement du Garde des sceaux dans la quête de justice pour tous et le respect des droits de l’homme. Pour rappel, la tête du Colonel Claude Pivi avait été mise à prix à hauteur de 500 millions de francs guinéens par le département de la justice, dès les premières heures de sa fuite.

Le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sous la houlette d’El Hadj Yaya Kairaba Kaba, continue de démontrer son rôle de pilier central dans l’instauration d’une justice équitable en Guinée. L’arrestation de Claude Pivi est une étape clé vers la fermeture d’un douloureux chapitre de l’histoire du pays et un signal fort envoyé aux fugitifs et à ceux qui se croient au-dessus des lois.

 

 

Rama Fils, pour lerenifleur224.com