Kaloum : la mort brutale d’un jeune de 22 ans, créé la panique

Fodé Keïta alias “Papito”, 22 ans, a été mortellement frappé par un groupe de personnes hier lundi 16 septembre 2024 dans la commune de Kaloum. Selon les témoignages, tout est parti d’une dispute qui a tourné autour de trois cent mille francs guinéens que ce groupe lui réclamait.

Un drame qui, jusqu’à ce mardi matin, a secoué le centre administratif de Conakry. La plupart des citoyens de ce côté sont dépassés par cet acte.

« Ce décès m’a beaucoup touché parce que ça s’est passé dans mon quartier. J’étais au bureau quand mes collègues m’ont dit de venir. Ils avaient trouvé le corps vers la corniche. Je l’ai ensuite identifié, puis je me suis référé au Procureur. Il m’a instruit d’appeler le commissaire N’Diaye. J’ai aussi appelé le commissaire central. Ils sont venus pour examiner le corps. Après vérification, les parents sont venus pour l’emmener à l’hôpital. Les médecins se sont occupés du corps. Il était décédé depuis un certain temps », a expliqué Yaghouba Cissoko, chef de quartier adjoint.

Ce matin, plusieurs jeunes ont envahi les rues pour réclamer justice. Quant à La mère de la victime, elle est inconsolable. M’mahawa Yansané s’indigne de la façon dont son fils a été tué.

« Je revenais de l’enterrement lorsque les enfants m’ont dit qu’un groupe avait battu mon fils à mort. Son corps est déposé à Ignace Deen. Ensuite, je suis allée là-bas avec un groupe d’amis. J’ai trouvé le corps de mon fils, battu à mort », a-t-elle raconté.

Poursuivant, Dame Yansané lance un appel à l’endroit des autorités tout en demandant justice pour son fils.

« Quand j’ai vu la colère de ses amis, j’ai immédiatement appelé mon frère, qui est aussi des forces de l’ordre, pour venir veiller à ce qu’il n’y ait pas de débordements. Je demande justice, je ne peux rien faire, je me remets à la volonté de Dieu et je suis derrière les autorités », a-t-elle conclu.

Bountou Sylla,  pour lerenifleur224.com