À l’occasion de la cérémonie de clôture de la réunion délocalisée de la commission mixte Santé \Education, Science et culture\ Télécommunications et technologie de l`information \Industrie et Secteur Privé ce vendredi 6 septembre 2024 à Conakry, le parlement de la CEDEAO a formulé des recommandations portant sur le thème ‘’promouvoir les services et l’éducation et la santé dans l’espace ouest africain : rôle du parlement de la CEDEAO ‘’.
Dans le rapport qui a sanctionné les quatre jours de discutions sur l’éducation et la santé, des dispositions ont été prises dont la promotion de l’éducation pour la sante en tant que droit fondamentale pour tous les groupes sociaux. Selon l’Honorable Aka Hervé 1er rapporteur de la commission santé, la commission mixte a également souligné la nécessité pour les députés communautaires d’entreprendre des actions de sensibilisation.
« A l’issue des communications des discussions et des visites de terrain les membres de la commission mixte ont noté les progrès réalisée et les défis a relever concernant la promotion des services et d`action pour la sante dans l’espace ouest africain, ils ont surtout insiste sur la nécessite pour les parlementaires de s’impliquer d’avantage dans les programmes nationaux de politique de sante et d’éducation de leur Etat , la commission mixte a également souligné la nécessité pour les députés communautaires d’entreprendre des actions de sensibilisation ,d’éducation et de formation au profit des populations particulièrement en milieu rurale ou le taux de scolarisation d’accès au structure sanitaire et au technologie de la télécommunication reste faible, du fait de leur fonction législative , les parlementaires sont appelés a faire des propositions de loi ou à voter des projets de loi qui ont objet d’aligner le cadre législatif national sur les dispositions communautaire et a cet titre, les mesures suivantes doivent être mise en œuvre, Au niveau des Etats membres, Faire des plaidoyers en matière de politique favorable a la santé y compris en veillant a une allocation budgétaire communautaire a la sante a la hauteur des engagements de la déclaration d’Abuja de 2001 dans laquelle les gouvernements se sont engagée a consacrer 15% de leur budget national a la santé , aider a l’instauration des financements innovants pour le financement et la promotion de la sante et de l’éducation , renforcer de façon continu les capacités des parlementaires sur le concept de la sante, intégrer dans la législation national les dispositions communautaire relative au service et a l’éducation pour la santé , promouvoir l’éducation pour la santé en tant que droit fondamentale pour tous les groupes sociaux , promouvoir l’adoption de loi favorable a la promotion des services et l’éducation pour la sante dans les états membres, veuillez a l’eternalisation des instruments internationaux , continentaux et régionaux, au niveau du parlement de la CEDEAO, contribuer a la communication pour un changement de comportement des populations et des communautés en faveur de la santé et de l’éducation » a-t-il rapporté
Présent à cette rencontre, Adjaratou Traore, 2e vice-présidente du parlement de la CEDEAO se réjouit de l’adoption de cet accord qu`elle qualifie d’historique.
« L’engagement en faveur d’une étude des stratégies d’une santé existante dans d’autres pays Africains afin de les aligner sur les objectifs généraux de l’espace CEDEAO, les stratégies régionales de la promotion de la santé et les services sont trèsimportants et on ne saurait trop insister sur les technologies et les télécommunications de l’information. Vous avez alors adopter un accord historique pour la réalisation d’une évaluation solide de l’Etat, de préparation des pays ou de la mise en œuvre optimale de la sous-région de l’Afrique de l’ouest. Selon les différents scénarios de mise en œuvre afin de promouvoir un système décentralisé de mise en œuvre sensible aux infrastructures, la faisabilité culturelle et financière des Etats de l’Afrique de l’ouest », a-t-elle déclaré.
Il faut rappeler que ces travaux qui ont été lancés le 3 septembre, ont pris fin vendredi 6 septembre à Conakry.
Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com