Ouverture des classes le 25 septembre : les parents d’élèves entre joie et préoccupation

Les autorités éducatives ont annoncé le week-end dernier que l’ouverture des classes pour le pré-universitaire était prévue pour le 25 septembre sur toutes l’étendue du territoire nationale avec à la clé quelques mesures sur les tarifs d’inscription et de réinscription pour les établissements privés.

Si certains parents se disent surpris de cette nouvelle au visa de la conjoncture difficile qu’ils traversent ces derniers moments, d’autres par contre saluent cette annonce du ministre Jean Paul Cedy. C’est les cas de Aboubacar Soumah qui invite les autorités  se pencher à la construction des écoles dans le pays et aux parents d’élèves a plus de responsabilités pour l’éducation de leurs enfants

« C’est un acte salutaire de la part de l’État que nous apprécions. L’État et les parents avaient démissionné quelque part. Il faut que nous prenions nos responsabilités. Cette couche juvénile actuelle, c’est un regret total. L’avenir de la Guinée est en jeu si l’État et les parents ne prennent pas leur responsabilité. Nous saluons cet acte mais il faut que l’État déploie les moyens pour construire les écoles, les établissements pour que les cours du matin et soir reprennent à l’élémentaire», sollicite ce parent d’élève.

Sidy Boss, citoyen de Kaloum a quant à lui pensé que cette décision des autorités est précipitée compte tenu de la conjoncture actuelle.

« Vu l’allure des choses, les parents d’élèves ne sont pas encore prêts matériellement et moralement à plus forte raison les élèves eux-mêmes. En règle générale, la rentrée des classes est toujours prévue après la fête de l’indépendance du 2 octobre de chaque année. Donc si cette année, le gouvernement guinéen à travers le Ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation a jugé nécessaire de prévoir l’ouverture prochaine des classes au mois de septembre, je trouve que cela est précipité », a-t-il déploré.

A noter que dans ce communiqué, le MEPU-A a aussi fixé l’inscription à 150 mille et la réinscription à 100 mille.

 

Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com