Procès de la «tentative de coup d’État du 19 mai» en RDC: peine de mort requise contre 50 prévenus

En RDC, le tribunal militaire de garnison de la Gombe, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, a requis la peine de mort pour la majorité des prévenus impliqués dans les événements violents du 19 mai 2023. Ce jour-là, un groupe d’hommes armés avait pris d’assaut la résidence de Vital Kamerhe, actuel président de l’Assemblée nationale, ainsi que le palais de la Nation, qui abrite les bureaux du président Félix Tshisekedi.

Parmi les prévenus, on retrouve non seulement des Congolais, mais aussi six étrangers : trois Américains, nés aux États-Unis, un Britannique, un Canadien, ainsi qu’un Belge, tous d’origine congolaise.

 

Aussi au cœur du dossier : le nom de Jean-Jacques Wondo, un Belge chargé de réformer l’Agence nationale des renseignements, l’ANR. Selon le ministère public, il aurait été le stratège derrière l’opération menée par Christian Malanga, fournissant aussi des moyens de transport pour les assaillants.

 

Des accusations qu’il rejette vigoureusement, tout comme un rapport d’expert qui l’incrime. Mais comme la quasi-totalité des autres prévenus, Jean-Jacques Wondo, risque aussi la peine de mort.

Tous les prévenus affirment ou presque avoir agi sous la contrainte de Christian Malanga, considéré comme le chef de la bande. L’État congolais, qui s’est constitué partie civile dans cette affaire, pointe des influences étrangères derrière ces événements.

 

 

 

 

 

 

Avec rfi