Insécurité à Conakry : un média en ligne, victime de cambriolage

Le phénomène d’insécurité devient de plus en plus récurrent dans la capitale guinéenne. Pas plus tard dans la nuit du dimanche à lundi 5 août 2024, le siège du site d’information planete7.info a été victime de cambriolage à sonfonia.

<< C’est tout de même bizarre. Ce matin, comme tous les jours, je suis venu pour ouvrir le bureau et travailler, surtout qu’il y a du courant. Vous savez, notre travail dépend de l’électricité. Mais à ma grande surprise, en montant les escaliers, j’ai entendu un bruit. Comme il y a des voisins à côté, j’ai pensé que c’était eux qui sortaient. Étrangement, je n’ai croisé personne dans les escaliers. En arrivant, j’ai trouvé que les deux portes d’entrée du bureau étaient entièrement ouvertes. Mon premier réflexe a été de vérifier s’il y avait quelqu’un à l’intérieur. J’ai inspecté les pièces, il y a deux bureaux et la salle de rédaction, mais je n’ai vu personne. Ensuite, j’ai vérifié s’il y avait des dégâts au niveau des portes, mais rien n’avait été endommagé, les serrures étaient intactes. Peut-être qu’une des portes avait été mal fermée, car vous savez, les voleurs ont leurs astuces. Quelqu’un a sûrement forcé les portes », a estimé Pathé Diallo, administrateur général du site avant de poursuivre :

« J’ai constaté que deux de nos caméras avaient disparues, ainsi qu’un trépied. Probablement que la personne a entendu quelqu’un monter et a rapidement pris ces deux caméras avant de partir. Dans la salle de rédaction, il y a trois ordinateurs de bureau et dans mon bureau, il y a aussi une imprimante. Si c’était quelqu’un qui avait eu plus de temps, il n’aurait probablement pas laissé ces objets. C’est dommage, surtout que nous traversons une période difficile dans la presse, et quelqu’un se permet de venir cambrioler notre bureau et de voler ces deux caméras, des outils essentiels pour notre travail. Nous ne pouvons que nous en remettre à Dieu et continuer à travailler pour pouvoir prolonger notre travail>> déploré ce confrère.

 

 

 

Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com