Examens nationaux à Matam : ces examens se sont déroulés dans les règles de l’art. C’est pourquoi, ces admis-là, c’est les méritants. (Ibrahima 2 Barry)

Le Directeur de l’Education de la Commune de Matam est revenu ce jeudi 25 juillet 2024 sur le bilan du déroulement des examens nationaux dans sa juridiction. Dans une interview accordée à notre rédaction, Ibrahima 2 Barry soutient que ces examens se sont déroulés globalement dans les règles de l’art ce, grâce au concours du personnel d’encadrement, enseignants et parents d’élèves.

Lisez plutôt l’interview du premier responsable de l’éducation de la commune de Matam

 Les résultats du baccalauréat session 2024 sont sortis. D’abord, quelle est la part qui revient à Matam?

 

Ibrahima 2 Barry : Nous avons présenté à Matam 2738 candidats au niveau du baccalauréat. Nous avons enregistré au niveau des centres d’examen, donc les présents, 2444 candidats, dont 1209 filles. Pour les admis, au niveau de la direction communale de l’éducation de Matam, pour toute option confondue, Matam a enregistré 255 candidats admis, dont 100 filles. C’est ce qui donne un pourcentage d’admis de 10,43 %.

Donc quelle analyse faites-vous de ces résultats et quelle leçon vous en tirez

 

Ibrahima 2 Barry :  Il faut le reconnaître que nous avons fourni assez d’efforts au courant de l’année scolaire. Mais les résultats interpellent tout le monde, l’Etat, les parents d’élèves, les enseignants, nous encadreurs ; qui interpelle toute la population guinéenne ? Nous allons nous y atteler pour continuer à encadrer les enfants, les élevés. Pour que les enseignants, nous enseignants, nous fassions une prise de conscience pour reconnaître que ces résultats-là sont l’effort de nous enseignants. C’est ce que nous avons donné pendant toute l’année, c’est ce que les enfants ont restitué. Il faudrait avoir le courage et la conscience de reconnaître que nous avons une part de responsabilité. Il faut donc que chacun s’y mette. C’est pourquoi à Matam, nous avons opté pour les classes intermédiaires. Nous devons faire en sorte que l’Etat aide le département de l’enseignement pré-universitaire pour s’investir dans les classes intermédiaires. Ne pas prendre comme priorité les classes d’examen. S’investir dans les classes intermédiaires. Avoir dans les classes d’examen des enfants admissibles, qui n’ont pas de besoin de tricher, de copier. Vous voyez, puisque les enfants n’ont pas eu la chance de copier, je vous assure que ce sont les plus méritants qui ont réussi l’examen. C’est pourquoi nous allons mettre les bouchées doubles au niveau des classes intermédiaires pour que les passages automatiques cessent dans les classes intermédiaires.

Que dites-vous de l’organisation du baccalauréat ?

 

Ibrahima 2 Barry : ces examens se sont déroulés dans les règles de l’art. C’est pourquoi, ces admis-là, c’est les méritants. À Matam par exemple, pendant toute la période des examens, nous n’avons enregistré aucun cas de fraude, aucun cas de téléphone saisi. Donc ce sont les enfants qui se sont mis à la tâche, ce sont ceux-là qui sont admis. Nous, nous regrettons que ce taux soit faible. Mais nous encourageons ceux qui ne sont pas admis à fournir beaucoup plus d’efforts pour être à la hauteur de ceux qui sont admis.

Entretien réalisé par Emilie Bangoura, pour lerenifleur224.com