Mission d’inspection dans les QG des partis politiques: Francis Haba, favorable à la décision du MATD
Une nouvelle mission d’inspection pour définir les formations politiques en norme, c’est ce qui attend les acteurs politiques. Une décision du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation appréciée par le président de l’Union Guinéenne pour la Démocratie et le développement.
Francis Haba, l’a fait savoir au cours d’une interview qu’il a accordée mercredi 5 juin 2024 à la rédaction de votre quotidien électronique en ligne lerenifleur224.com. Selon ce leader politique, le MATD évolue dans les normes.
« Le MATD c’est l’autorité de tutelle des partis politiques en République de Guinée donc pour nous, il est tout à fait normal qu’à des occasions comme une fois par an, que ces autorités prennent le temps pour venir au niveau des états majors des partis politiques afin de discuter avec les leaders et recueillir leurs préoccupations. Et puis, vérifier effectivement que ces partis politiques exercent conformément à la loi parce que nous sommes tous régi par la loi que les pères fondateurs de la démocratie ont voté à l’assemblée », a-t-il déclaré.
Cependant, d’aucuns qualifient cette session de contrôle comme un règlement de compte venant de ce département de tutelle. Une thèse que conteste le président de l’UGDD.
« Pas du tout parce que nous, nous sommes respectueux de la loi et nous pensons que le CNRD et son gouvernement sont aussi respectueux de la loi. Ils sont venus pour renforcer la démocratie, pour renforcer l’application de la loi. On ne doit rien craindre parce que la loi est très claire. La loi énumère les responsabilités, les devoirs et les obligations des partis politiques », souligne Francis Haba.
Il faut noter que la communauté internationale a récemment exprimé son soutien à la transition guinéenne.
A la question de savoir si ce soutien paraît comme un désaveu de la part de la communauté internationale, Francis Haba répond en ces termes :
« C’est tout à fait normal. Lorsqu’on est guinéen, on a envie que la communauté internationale, les pays limitrophes et l’occident continuent à soutenir notre pays. De toutes les façons, les conséquences de la pauvreté ce sont les populations rurales et les populations dans leur grande majorité qui en payent les frais. Nous, en tant que leaders politiques nous ne devons pas accepter l’isolement de notre pays. Ce soutien est une bonne chose », se réjouit ce leader politique.
À appeler que cette session de contrôle des formations politiques par le ministère de l’Administration du Territoire et la Décentralisation n’est pas une première depuis l’avènement du CNRD au pouvoir.
Nagnouma Sanoh , pour lerenifleur224.com