Examens de sortie à l’Enseignement Technique à Mamou : les premières épreuves, lancées par les autorités locales

La partie théorique de l’examen de sortie des écoles techniques et professionnelles a connu son épilogue ce lundi 3 juin 2024 sur l’ensemble du territoire national. Dans la région administrative de Mamou, un total de 779 candidats dont 487 filles, répartis dans cinq centres, participent à cet examen.

C’est par l’épreuve de français que le Directeur de cabinet du gouvernorat, accompagné des autorités éducatives, a procédé au lancement du sujet à l’école privée de santé,《La Marguerite 》dans la commune urbaine.

 

 

<< J’ai un sentiment de satisfaction, d’abord par la hauteur de vue des organisateurs et le sens de l’organisation. Je suis passé dans les classes, j’ai constaté que les candidats sont confortablement installés, ils sont aiguës. Je dirai par conséquent, c’est un indice qui prouve qu’ils sont suffisamment préparés pour cet examen. Ça veut dire que Mamou aura un résultat élogieux cette année. J’ai dit aux candidats de ne pas considéré cet examen comme un évènement. Ce n’est pas parce que toute l’équipe technique de l’enseignement technique soit là qu’ils doivent se sentir influencer, Non! Qu’ils considèrent cet examen, comme une simple interrogation écrite parce qu’ils se sont préparés durant 3 ans>>, a prodigué le Directeur de cabinet du gouvernorat, Almamy Simbaly Camara.

De son côté, l’inspecteur régional de l’enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi de Mamou, affirme que les candidats ont massivement répondu à l’appel.

<< Pour la région de Mamou, nous avons au total cinq centres. Trois centres dans la commune urbaine, un centre à Tolo et un autre à Pita. Au total nous avons présenté cette année 779 candidats dont 487 filles. L’examen théorique va du 3 au 8 juin 2024 et les épreuves de pratique se tiendront du 10 au 22 juin 2024. A Mamou, nous comptabilisons 14 filières. Au centre ici, vous verrez que les candidats sont deux par table, nous avons trois école réunies notamment l’ENI, l’ENATEF et le volet santé aussi la filière ATS. Depuis l’avènement du CNRD, il y a eu des bouchés doubles pour l’enseignement technique. Si je peux me permettre de le dire avec ce que disait Monsieur Alpha Bacar Barry, ex ministre de l’enseignement technique, on a rendu l’enseignement technique, sexy. Et ça, nous pouvons dire de faite qu’on a institutionnalisé les bourses d’entretien, cela aussi est un facteur motivant, un facteur qui permet d’accroître le taux de fréquentation de nos établissements. Toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de cet examen. Cette année la nouveauté, il y a eu l’introduction de ce qu’on appelle l’INA. INA( Identifiant National de l’apprenant). Constitué par endroit 13 ou 14 chiffres. Pour chaque étudiant, il n’a qu’un seul identifiant au niveau national>>, a expliqué Mamadou Saraf Diallo.

Pour sa part, la coordinatrice régionale, se réjouit du bon déroulement de l’examen.

<< Pour ce debut, le lancement s’est déroulé convenablement. Les apprenants et les encadreurs étaient au rendez-vous. Tout le monde est là. Il y a deux surveillants par salle, un agent de sécurité et un agent de santé dans tous les centres. Nous avons un coordinateur régional de la sécurité et un coordinateur régional de la santé. Les consignes sont claires, pas de téléphone, pas de documents et tout le monde les applique à la lettre>>, a confié Aminata Gnalin.

 

 

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