La cérémonie d’installation du nouveau ministre de la Justice et des Droits de l’Homme ce vendredi 15 mars 2024, a connu la présence de plusieurs responsables judiciaires.
Devant les cadres du département ainsi que ses homologues ministres, Yaya Kairaba Kaba décline ses priorités, qui s’inscrivent dans la logique de continuer les actions qui sont de nature à répondre aux attentes des populations en termes d’accès à la justice, notamment.
« Dans cette dynamique, je m’engage à respecter la feuille des axes stratégiques découlant de la lettre de mission de notre département. Je veux parler de l’accès au droit et à une justice de qualité pour tous. La garantie de l’indépendance et de la redevabilité du pouvoir judiciaire, le renforcement de l’efficacité et la performance des institutions judiciaires et pénitentiaires, la jouissance effective des droits de l’homme pour tous. Mes priorités seront entre autres, la continuité du procès des évènements du 28 septembre 2009 et la mise en place du fonds spécial d’indemnisation des victimes, l’opérationnalisation du fonds d’aide juridictionnel pour les plus démunis de notre pays, l’opérationnalisation de l’agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, l’AGRAS », a-t-il fait savoir avant d’indiquer que la justice ne doit se rendre dans la rue.
« Ni sur les réseaux sociaux, ni dans les médias, l’honneur des hommes et des femmes ne mérite aujourd’hui d’être jeté en pâtir. Le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme veillera à ce que ses pratiques qui touchent à la dignité et des droits de l’homme, soient systématiquement poursuivies et sévèrement punies. L’atteinte de ces objectifs appelle nécessairement la participation active de chaque cadre du ministère. Pour cela, je peux compter sur l’engagement et la loyauté de chacun », a conclu Yaya Kairaba Kaba, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme.
Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com