AG/ UFR : la dissolution du gouvernement et la grève générale annoncée par le mouvement syndical guinéen, au menu des débats
Intervenue depuis quelques jours, la dissolution du gouvernement de la transition continue de défrayer la chronique au sein de l’opinion publique.
Lors de l’assemblée de ce samedi 24 février 2024, le responsable de la cellule de communication a laissé entendre que cette décision du président de la transition, ne change rien à la crise actuelle.
« Notre réaction a été similaire à celle de la population guinéenne. Tous les guinéens ont été indifférents par rapport à la dissolution de ce gouvernement. Personne n’a exprimé un ouf de soulagement pour dire que oui, le gouvernement a été dissous, nos problèmes sont donc finis. Personne! Cela veut dire que le problème se trouve ailleurs et que cela n’apporte aucun changement. Le gouvernement qui était censé gérer l’Etat, n’existait presque pas », a déclaré Fodé Baldé.
Il faut noter que le mouvement syndical guinéen tend vers une grève générale et illimitée afin de réclamer la libération du secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée. Une grève qui ne restera pas sans conséquences, à en croire ce membre de l’UFR.
« Le mouvement syndical guinéen a pu constater cette volonté du CNRD de taire toutes les voix dissonantes du pays. Il a donc appelé à une grève générale, illimitée. Le pays va vivre un chaos qui ne dit pas son nom. Les treize (13) centrales syndicales se sont déjà exprimées en faveur de la grève. Donc, ils plongent le pays dans une situation plus difficile à quelques jours du mois de ramadan et étant déjà dans le carême chrétien », prévient cet acteur politique.
Par ailleurs, Tidiane Conté, membre du bureau exécutif de l’UFR a mis un accent particulier sur les conséquences que subissent les citoyens de Boffa et de Boké quant à l’installation de nombreuses entreprises minières.
« À travers l’installation des entreprises minières, les habitants de Boffa et de Boké, vivent dans la poussière. Le fatala est devenu l’autoroute des bateaux miniers. Il y a une déforestation qui ne dit pas son nom, un environnement qui est fortement menacé et dégradé. Aussi des rivières et des marigots qui, aujourd’hui tarissent sous l’effet de l’installation des entreprises minières », a-t-il martelé.
En outre, ces cadres ont qualifié d’illégale, l’arrestation de Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée.
Nagnouma Sanoh, pour lerenifleur224.com