Après la dissolution du gouvernement guinéen lundi 19 février dernier, la correspondante de votre quotidien électronique en ligne lerenifleur224. com bassée à Nabaya, a recueilli l’opinion de quelques acteurs politiques.
Selon Sory Sanoh, membre de la coordination régionale du RPG arc-en-ciel, cette décision du président de la transition, est salutaire.
<< Le moment était venu parce que ces derniers temps, le gouvernement n’était pas du tout apprécié par la population à travers ses façons de faire. Donc aujourd’hui, notre impression est que le colonel Mamadi Doumbouyah a fait ce qu’il devait faire mais le boulot reste à faire. ce boulot là, c’est la mise en place d’un nouveau gouvernement après avoir nommé un premier ministre pour que notre transition atteint très bien ses objectifs. Actuellement ce qu’on attend de lui, c’est la mise place d’un gouvernement d’union nationale où toutes les sensibilités peuvent se retrouver pour que la transition continue bien son chemin >>, a-t-il déclaré.
Antoine Dôgbô Guilavogui, secrétaire fédéral de l’UFDG à Kankan, a aussi donné son point de vue sur la question.
<< Nous, notre vision est très claire. Quiconque agit dans le cadre du développement de ce pays, nous sommes complètement d’avis. Ce que Doumbouyah a fait, est une chose que tout le monde salue aujourd’hui. Parce que ce gouvernement qui était là, il n’y a pas ce qu’il n’a pas fait dans ce pays. Vraiment si Mamadi Doumbouyah a pris ce courage de faire tomber cet arbre, que ça ne soit pas du discours du 5 Septembre. Mais que le patriotisme prenne maintenant la force. Aucun développement n’est fait >>, dira-t-il.
De son côté, Amadou secteur Barry, président de l’UPDG quant à lui, dit n’avoir pas été surpris de la prise de cette décision du général Mamadi Doumbouya.
<< Cette décision ne me surprend pas. Le gouvernement Goumou, beaucoup parmi eux n’étaient pas responsables. Beaucoup parmi eux étaient des prometteurs de crise. Beaucoup parmi eux voulaient que la population se révolte. Quand vous remarquez, la cherté de la vie ne finie pas. Les arrestations arbitraires, l’interdiction complète des manifestations, la coupure de l’Internet, les médias privés sont coupés du bouquet canal. Il n’y a pas de travail, pas de sécurité. Les gens souffrent. Mamadi Doumbouyah a même retardé, moi je l’en veux pour ça >>, a-t-il conclu.
Mamadama depuis Kankan, pour lerenifleur224.com