Le responsable des antennes et de la mobilisation citoyenne du FNDC dans une interview accordée à notre rédaction s’est prononcée sur le recyclage de certains membres du gouvernement à la tête de certains départements.
Billo Bah pense que sur dix (10), au moins cinq (5) pourront revenir dans le nouveau gouvernement.
<< Il se peut qu’il ramène un certain Ousmane Gaoual juste pour l’utiliser comme un fouet contre l’UFDG. Il peut ramener Dr Diaka Sidibé, Alpha Bacar Barry, lesquels pratiquement l’opinion apprécie. Il peut également ramener Dr Morissanda Kouyaté, qui semble être apparemment et officiellement très loyal à Mamadi Doumbouya, tout comme Charles Wright pour continuer à faire le sale boulot. Mory Condé peut également revenir, même si ce n’est pas à la tête du département qui occupait.>> dit-il.
Bien qu’il reconnaît que des avancés ont été faites dans le domaine des infrastructures, cet activiste de la société civile dénonce cette volonté du CNRD d’exclure les forces vives.
<< Lorsqu’on vous confie la responsabilité, on vous évalue en fonction de ça. La transition est éminemment politique. Quelque soit ce que le CNRD fait, lorsque ce n’est pas fait avec les forces vives de la nation, pour apaiser le pays ou pour aller vers le retour à l’ordre constitutionnel, ils auraient échoué. Bien que les infrastructures sont un acquis qu’on peut néanmoins les reconnaître, mais lorsqu’on nous constatons actuellement la flambée des prix des denrées au marché, lorsque nous constatons l’absence des services sociaux de base, c’est vraiment un échec pour le CNRD.>>
Pour savoir si le FNDC acceptera une main tendue du Général Doumbouya dans le nouveau gouvernement, il répond.
<< Le FNDC est apolitique. Tout ce que nous faisons c’est pour le bien du peuple souverain de Guinée, pour que le pays puisse sortir de l’ornière. Sans quoi, nous avons reçus plusieurs propositions avant aujourd’hui, lesquelles nous avons rejetés. Nous avons fait autres propositions, estimant que si nous nous recevions pas de l’exécutif et que nous étions au CNT, on avait la possibilité de jouer notre rôle de contre pouvoir. Nous n’accepterons jamais de nous associer à une gouvernance qui va nous utiliser pour ses propres fins.>> martèle t-il
A noter que depuis un bon moment, cette organisation dissout par le gouvernement n’a cessé de dénoncer la manière par laquelle le pays est gouverné
Mimi Bangoura, pour lerenifleur224.com