Le secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée a été placé sous mandat de dépôt pour manifestation non autorisée et attroupement illégal ce lundi 22 janvier 2024 après avoir été entendu par le procureur du Tribunal de première instance de Dixinn. Une décision de justice que condamnent son conseil et les membres du bureau du SPPG.
Après avoir passé plusieurs jours à la brigade de Kipé, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée s’est finalement présent devant le juge d’instruction pour connaitre son sort. Au bout de plusieurs heures d’échange, le procureur a décidé de placer Sékou Jamal Pendessa sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry. Une décision de justice qui vient confisquer la liberté d’un innocent selon son conseil Me Salifou Béavogui.
« Effectivement la déception s’illustre sur ma figure, encore, voilà une liberté qui vient d’être confisquer, alors que, il ne devait pas être conduit en prison. Mr Sékou Djamal Pendessa est désormais poursuivi pour manifestation non autorisée et pour publication des donnée de nature à troubler l’ordre publique et la sécurité. Ce sont des infractions qui ont été mise sur sa tête dont il n’a pas reconnu. Il a rejeté ses faits et il a soutenu avec force, que le droit de manifester est un droit constitutionnel et que d’ailleurs il n’à pas manifester, c’est à la maison de la presse, il a été encerclé avec ses collègues, d’autres journalistes ont été interpellé, quelques heures après libéré puis, le dossier classer sans suite. » Avant d’ajouter
« Donc on ne peut pas trouver ses infractions là, le dossier devait être classé purement et simplement, parcequ’il n’y’a pas d’infraction. Mais en dépit de tout, il a été conduit à la maison centrale, le dossier est pris en flagrant délit, ce qui suppose que le procès pourrait se tenir, demain, après demain , en tout cas dans les meilleurs délais. »
A noter que Sekou Jamal Pendessa a été conduit à la maison centrale de Conakry. Son procès pourrait se tenir dans 48 heures les dispositions légales du code de procédure pénale sont respectées, à en croire son conseil
« Si on respecte, les dispositions légales du code pénale, soit demain ou après-demain , il doit s’expliquer à la barre. Je suis déçu et désemparé parce que, depuis plusieurs années, ce genre de dossier fait toujours surface, des que vous voulez un peu revendiquer, demander les droits par ci par là, la solution, elle est immédiate. Vous avez beaucoup de chance de ne pas vous retrouvez en prison. En tant que légaliste, je vais mettre la pression pour que le procès soit rapidement organisé et qu’il soit libéré » a-t-il conclu
Nagnouma Sanoh, pour lerenifleur224.com
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