Manifestation du SPPG : « les bérets rouges ont pris le quartier ( minière) en otage, tout est quadrillé, on cherche a violenté les journalistes…>> Sékou Jamal Pendessa
Comme on l’avait annoncé précédemment, le syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a maintenu ce jeudi 18 janvier 2024, son mot d’ordre de rassemblement dans les différents carrefours de Conakry et environs.
Cette mobilisation dénommée « Déferlement Humain sur Conakry » connaît déjà une forte mobilisation des hommes de médias.
Interrogé par les différentes rédactions du pays, le secrétaire général du SPPG revient sur l’enjeu qui entoure cette démarche du syndicat.
« Nous l’avons dit hier, la maison de la presse est le point de départ du bureau national et des journalistes. Nous avons pris toutes les dispositions de discipline. Vous avez vu, nous sommes dans un quartier résidentiel (minière) qui est transformé aujourd’hui en un camp militaire, les bérets rouges ont pris le quartier en otage, tout est quadrillé, on cherche a violenter les journalistes qui n’ont que des caméras et des micros. », a-t-il fait savoir.
Concernant la sortie de Mory Condé et Ousmane Gaoual Diallo, respectivement ministre de l’administration du Territorial et de la Décentralisation et celui des Poste Télécommunication et de l’Économie Numérique à la télévision d’État, le secrétaire général du SPPG ne se laisse pas intimider avant d’apporter des précisions.
« La sortie des ministres, c’est des contre vérités, deux ministres d’État qui ont le courage de venir s’assoir devant la télé, mentir au peuple. Comment est-ce qu’on peut avoir la parole crédible? Le ministre Mory Condé, il dit que nous n’avons pas déclarer notre manifestation dans les mairies. Tout le monde pouvait mentir sur ça sauf lui, ces mairies ont pour tutelle son département. Nous avons déposé des courriers, les décharges sont là, on va les publier. De l’autre côté ousmane Gaoual est allé jusqu’à dire qu’il y a un dialogue en cours, ça fait deux mois qu’on est dans ça, il n’y a aucun dialogue », a-t-il conclu.
Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com