Prise en charge et Protection des Personnes vivants avec le VIH en Guinée : le CNT, adopte une importante loi

Au cours d’une plénière, tenue ce vendredi 12 janvier 2024 à l’hémicycle du Palais du peuple, les Conseillers Nationaux ont procédé à l’Examen et Adoption du Projet de loi, portant Prévention du VIH, Prise en charge et Protection des Personnes vivants avec le VIH en République de Guinée. La rencontre a réuni les membres du gouvernement entre autres.

Selon le rapport fourni par la Commission Santé, Éducation, Affaires Étrangères et Culturelles, ce présent projet de loi a pour objet de déterminer les règles de prévention, de prise en charge, de protection et de répression en matière de lutte contre le VIH/Sida.

 

 

 « Il vise à promouvoir la prévention et la prise en charge efficace ainsi que la recherche des stratégies et des programmes sur le VIH/Sida ; veiller à la protection et au respect des droits des personnes vivants et affectées par le VIH ; assurer l’information, l’éducation, la communication et la formation en matière de VIH/Sida. Il s’agit de renforcer l’encadrement et l’éducation des personnes vivants avec le VIH, des personnes affectées ainsi que d’autres groupes vulnérables ; réaffirmer les droits et libertés fondamentaux des personnes vivants avec le VIH ; renforcer les mesures de répression contre des personnes coupables de transmission volontaire du VIH », a mentionné le rapport.

Prenant la parole devant les conseillers nationaux, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique est revenu sur les sanctions infligées aux personnes de mauvaise intention dans la propagation de cette maladie incurable en Guinée.

 

 

 

« Le projet de loi soumis à votre examen en vue de son adoption, est la synthèse de la loi L025/2005 du 22 décembre 2022 relative à la prévention et à la prise en charge du contrôle du VIH/SIDA en République de Guinée et l’ordonnance 2009/056 PRG/SGG du 29 décembre 2009 relative au même projet. Le projet de loi soumis à votre examen aurait dû être un projet de loi portant modification ou amendement de deux textes antérieurs précités. Le projet de loi prévoit par ailleurs, le mécanisme de sanction pouvant être infligé aussi bien aux personnes affectées, mal intentionnées, participants à la propagation de la maladie, qu’au membres du personnel de santé qui ont failli à leurs obligations de service public. Le rapport présenté par la commission santé met en exergue de manière substantielle, l’intérêt qu’il a adopté. Cette loi est à mettre en vigueur en vue de son application immédiate. », conclut Dr Oumar Diouhé Bah.

 

Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com