Mamou : les autorités locales, déclarent la guerre aux spéculateurs du prix du carburant

Dans la ville carrefour, les autorités locales, judiciaires, responsables de la Société Nationale des Pétroles et représentants des forces de défense et sécurité, ont conféré ce mardi 09 janvier 2024 avec les syndicats des taxi-motos et des transporteurs de la région.

En toile de fond, lutter contre les spéculations sur le prix du litre de carburant et des tronçons. C’est le gouvernorat qui a servi de cadre à la rencontre.
Malgré la limitation du nombre de litre à 5 pour les motos et à 25 pour les voitures, des propriétaires d’engins prennent le plein et revendent le litre à des prix allant jusqu’à 40 000 GNF au marché noir. Une attitude condamnée par l’inspecteur régional de la SONAP.



<< On a reçu juste quelques quantités. Ça aussi on a juste fait une répartition au niveau des stations services, c’est-à-dire à la station service au niveau du carrefour Kimbely. On a envoyé pour le moment les taxi-motos là-bas, mais au fur et à mesure que je reçois des grandes quantités, je vais essayer d’orienter aussi les moto-taxis dans d’autres stations. Au niveau de celle qui se trouve en face de la gendarmerie, on a orienté les cadres de l’administration là-bas. Il est formellement interdit de servir de l’essence dans les bidons. Dès qu’on appréhende quelqu’un avec un bidon de carburant, il va nous montrer qui l’a servi le carburant et si c’est un pompiste qui l’a servi, on le mettra à la disposition de la justice>>, a menacé Alpha Ousmane Diallo.

Présent à la rencontre, le substitut du procureur près le TPI de Mamou, Daman Kourouma, a quant à lui rassuré que la loi sera appliquée à tous ceux qui se rendront coupables de ces actes.



<< Il nous a été reporté qu’il y a des conducteurs de motos qui viennent faire le plein à la pompe à 12 000GNF le litre et ils partent revendre au marché noir le litre à 40 000GNF. Ensuite, ils reviennent encore s’approvisionner dans les stations-services.
Si nous prenons quiconque dans ce genre de situation, nous allons appliquer la loi>>, a-t-il fait savoir.

Au nom du mouvement syndical, le secrétaire général du bureau CNTG du syndicat des taxi-motos pour sa part, s’est adressé à la population.

<< À partir de maintenant nous allons essayer de gérer. Je demande à la population, de nous appeler à partir de ce numéro 628 19 88 48 pour nous informer au cas où un taxi-motard chercherait à spéculer sur le prix du transport>>, a invité Algassimou Barry.



Depuis la ville carrefour Alpha Keïta pour lerenifleur224.com