Congrès électifs des partis politiques : “Cette décision ne relève pas du MATD” Edouard Zotomou Kpoghomou
Visiblement, le bras de fer entre le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et les leaders politiques est loin de connaître son épilogue. Mory Condé a invité récemment les responsables des partis politiques dont le nombre de mandat aurait expiré, à organiser des congrès électif afin de permettre aux militants de choisir de nouveaux responsables.
Interrogé sur ce sujet ce vendredi 15 décembre 2023, Dr Edouard Zotomou kpoghomou, leader de parti, Union Démocratique pour le Renouveau et le Progrès, a laissé entendre que cette décision n’est pas du ressort du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.
« Les congrès des partis ne sont pas fixés par le MATD. Ce ministère ne fait pas d’injonction aux partis politiques pour organiser leurs congrès. La périodicité des congrès au niveau des partis politiques est déterminée par leurs statuts et par les règlements intérieurs. Ceux qui ne sont pas en norme pourront le faire mais ceux qui sont en norme ne sont pas obligés de le faire. Ce n’est pas la volonté du MATD qui a créé les partis mais plutôt celle des militants. C’est une intrusion et ce n’est pas normal. Cela ne relève pas du MATD>>, a fait savoir le président de l’UDRP.
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Par ailleurs, le ministre Mory Condé a mentionné que ces congrès seront supervisés par son département avant d’affirmer que tout parti qui ne suivra pas ces instructions, se verra rayer des prochaines listes électorales. Face à cette déclaration, Dr Edouard Zotomou
kpoghomou, se montre imperturbable.
« L’un dans l’autre, il n’est pas dans son rôle. Il n’est dit nulle part que c’est le MATD qui doit superviser les congrès électifs des partis politiques. Les différents partis ont l’obligation d’informer le département de tutelle après un congrès pour les détails. Ça c’est un rôle d’information. Mais il n’est pas dit que les partis sont obligés d’inviter le MATD pour tenir leur congrès. Tout ceci signifie qu’il y a déjà des partis dans le viseur du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation en ce qui concerne les critères de qualification ou de disqualification mais nous ne craignons rien », conclut ce leader politique.
Nagnouma Sanoh, pour lerenifleur224.com